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Mali : les femmes de militaires bérets verts marchent pour demander la libération de leurs époux
Publié le vendredi 15 decembre 2017  |  APA
Marche
© aBamako.com par A S
Marche du collectif des épouses des militaires détenus
Bamako, le 15 decembre 2017 Le collectif des épouses des militaires détenus dans l`affaire de l’assassinat des 21 bérets a organisé une marche ce vendredi 15 décembre à Bamako pour demander la reprise du procès ou la liberté provisoire
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Les femmes de militaires bérets verts ont battu le pavé ce vendredi matin dans les rues de Bamako entre la Place de la liberté et la Primature, sur une demi-douzaine de kilomètres, pour réclamer la libération de leurs époux emprisonnés dans l’affaire des 21 bérets rouges dont les corps ont été découverts dans un charnier près de Bamako.

Img : Mali : les femmes de militaires bérets verts marchent pour demander la libération de leurs époux
A ce groupe de femmes s’étaient joints beaucoup d’hommes, certains se revendiquant de différents comités de soutien au général Amadou Haya Sanogo, chef de l’ex-junte qui a dirigé le Mali en 2012.

Les femmes étaient coiffées de bérets verts militaires et portaient aussi des tenues militaires et parfois étaient enveloppées du drapeau tricolore du Mali : vert, or et rouge.

« Nous manifestons pour demander la libération de nos époux. Ils sont détenus préventivement depuis quatre ans maintenant alors que le délai légal de détention préventive est de trois ans au Mali » a déclaré madame Dembélé Madina Sissoko, la porte-parole du collectif des familles de militaires bérets verts dans l’affaire de l’assassinat de 21 militaires bérets rouges en 2012.

« Si les autorités ne peuvent pas juger nos maris qu’elles les libèrent tout simplement dans les meilleurs délais », a ajouté une autre femme manifestante.

Des manifestants sont venu de plusieurs localités de l’intérieur du Mali dont Ségou, la ville centre d’où est originaire le général Amadou Haya Sanogo. Lassana Coulibaly, le président du comité de soutien au général Sanogo à Fana, non loin de Ségou, a déclaré : « Nous manifestons pour que Amadou Haya Sanogo et ses 17 compagnons soient enfin libérés. Le Mali a ratifié des lois internationales qui interdisent un délai aussi long de détention préventive. Il faut respecter la loi ».

Le général Sanogo et ses 17 coaccusés, tous des militaires, ont été arrêtés en 2013. On leur reproche d’avoir assassiné ou fait assassiner les 21 militaires bérets rouges dont les corps ont été découverts dans un charnier près de Bamako, la capitale.

AD/od/APA

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