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Mali : L’Europe a plus à gagner en appuyant les forces armées au Sahel selon IBK
Publié le vendredi 15 decembre 2017  |  afrique-sur7.fr
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© aBamako.com
Lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita
Bamako, le 11 juin 2015, le CICB a abrité la cérémonie de lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita, c`était sous la Haute présidence de SEM, Ibrahim Boubacar KEITA
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Lors d’une interview accordée à Jeune Afrique, le président malien Ibrahim Boubacar Kéita (IBK) est revenu sur la menace qui guette la zone du Sahel, mais aussi l’Europe. Pour lui, les grandes puissances ont plus à gagner en investissant dans la lutte contre le terrorisme dans cette zone.

IBK exhorte les pays occidentaux à accélerer le processus d'opérationnalisation du G5 sahel


Le Nord et le Centre du Mali connaissent de nombreux affrontements ces derniers temps. Cette zone sahélienne fait, en effet, face à une vague d’attentats terroristes avec des engins explosifs posés le long des routes, des assassinats de civils, ainsi que des rapts de représentants administratifs.

Cette recrudescence d'attaques est d'autant plus préoccupants pour les autorités maliennes qu'elles ne cessent de faire mains et pieds pour trouver une solution adéquate. Elle fait véritablement peser de graves menaces sur la paix et la stabilité dans la sous-région. Ainsi, pour le président malien, il y a urgence. Car, si rien n’est fait, ces actes risquent d’avoir des conséquences dramatiques pour l’Afrique, mais aussi sur le vieux continent.

Il affirme par ailleurs que cette région sahélienne est un tremplin pour les terroristes qui nourrissent d’autres intentions plus macabres. « Le Mali n’est qu’un lieu de passage et d’aguerrissement pour des forces négatives qui, en réalité, visent le Maghreb et l’Europe », précise IBK.

Le Président malien exhorte donc les puissances européennes à s’investir davantage dans l’opérationnalisation de la force conjointe du G5 Sahel, car « le Mali est une digue et que, si cette digue rompt, l’Europe sera submergée ».

Rappelons que la coalition militaire du G5 Sahel a déjà bénéficié de multiples soutiens financiers, mais beaucoup reste encore à faire. Sur les 450 millions d’euros nécessaires pour son lancement, seule la moitié des fonds a jusque-là été rassemblée. Certains observateurs espèrent que cette interpellation du Président malien réussira à convaincre d’autres partenaires internationaux, encore réticents, à mettre la main à la poche.
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