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Face à l’incertitude pour le gouvernement d’organiser les futures élections : La Coalition pour l’alternance 2018 en conclave pour dégager le profil du futur président de la transition
Publié le samedi 16 decembre 2017  |  Aujourd`hui
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Face à l’incertitude de plus en plus persistante sur la capacité du gouvernement d’organiser l’élection présidentielle en 2018 et pour éviter une probable crise politique, une Coalition de partis politiques et des mouvements associatifs dénommée Coalition pour l’alternance 2018 était en conclave pour dégager le profil du futur de la transition.

Au sortir d’une des rencontres de son organisation, le président de la Coalition, Dr Aboubacar Sidiki Fomba, a donné ses impressions à la presse. Selon lui, les intellectuels maliens doivent prendre le devant et réfléchir sur la mise en place d’une transition au cas où le président IBK et son gouvernement ne parviendraient pas à organiser l’élection présidentielle en 2018.



D’après lui, cette réflexion permettra à notre pays d’éviter une crise politique à la fin du quinquennat de IBK. Car, dit-il, tous les indices portent à croire que le gouvernement n’est pas en mesure de tenir les échéances électorales de 2018 en particulier l’élection présidentielle. “Notre coalition mène des réflexions pour dégager le profil du futur président de la transition ainsi que celui du Premier ministre. Les autres membres du gouvernement seront choisis en concertation avec tous les partis politiques et de toutes les associations”, a-t-il martelé.

Pour Dr Fomba, il ressort principalement des discussions que la période transitoire sera consacrée à l’organisation d’une conférence nationale inclusive afin de faire l’état des lieux de l’exercice démocratique au Mali et de plusieurs questions qui plombent le développement de notre pays, en particulier la crise du nord du Mali pour jeter les bases d’un nouveau Mali. “Au cours de cette période, le fichier électoral sera audité. La transition d’une période de 12 mois au maximum sera également chargée de procéder à la révision constitutionnelle, surtout en certaines dispositions de la loi fondamentale afin de corriger les insuffisances. Elle organisera l’élection présidentielle et les élections législatives”, a-t-il indiqué.

Boubacar PAÏTAO



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