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Affaire du charnier de Diago : Les femmes des bérets verts mettent la pression sur le gouvernement
Publié le lundi 18 decembre 2017  |  L’Indicateur Renouveau
Marche
© aBamako.com par A S
Marche du collectif des épouses des militaires détenus
Bamako, le 15 decembre 2017 Le collectif des épouses des militaires détenus dans l`affaire de l’assassinat des 21 bérets a organisé une marche ce vendredi 15 décembre à Bamako pour demander la reprise du procès ou la liberté provisoire
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Le Collectif des épouses des militaires détenus dans l’affaire de l’assassinat des 21 bérets rouges a organisé une marche ce vendredi 15 décembre à Bamako pour demander la reprise du procès ou la liberté provisoire de leurs maris. Partie de la chambre de commerce à la primature, les marcheuses ont remis leurs doléances au Premier Ministre.

« Jugez ou libérez », c’est le slogan que scandait le collectif des épouses des militaires détenus dans l’affaire des 21 bérets rouges. Selon ces femmes, après plus de quatre ans de détention, leurs époux ont le droit d’être jugés ou mis en liberté provisoire. Selon Madame Dembélé Madina Sissoko, présidente du Collectif : « jusqu’à présent aucune raison n’est avancée par les autorités maliennes qui empêchent la tenue du procès ».

Pour l’épouse d’un ancien ministre malien de la Défense, également inculpé, si on ne tient pas le procès, c’est pour éviter les déballages : « Si l’Etat ne cache pas quelque chose… Quelqu’un qui est arrêté demande le jugement. Si l’Etat ne cache pas quelque chose, pourquoi ne pas le juger ? »

Pour ces épouses de militaires, cette marche est aussi l’occasion de montrer que l’armée malienne est unie en son sein. Ce qui explique, selon elles, le port des bérets rouges et bérets verts par les marcheurs.

Selon Maître Mariam Diawara l’une des avocats de Amadou Haya Sanogo, cette marche des épouses des militaires bérets verts vise à interpeller les autorités à reprendre le procès qui selon elle, est bloqué pour seulement des raisons politiques.

Après cette marche, ces femmes entendent entreprendre d’autres actions dans les jours à venir si leurs doléances ne sont pas satisfaites.

Après une première audience écourtée en novembre 2016 à Sikasso, le gouvernement avait promis de tenir le procès au cours du 1er trimestre de cette année. Mais jusqu’ici, rien.

ST

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