Chaque année, la plateforme foncière se réunit pour partager le travail de l’année en cours mené par le Cadre de concertation et les perspectives pour l’année suivante. La 4ème rencontre annuelle de la plateforme multi-acteurs s’est tenue le jeudi 14 décembre dernier à l’Hôtel Olympe sous la présidence du représentant du ministre de l’Agriculture, Daouda Diarra. C’était en présence du président de la Coordination nationale des Organisations paysannes du Mali (CNOP), Ibrahima Coulibaly et la Chargé de dossiers fonciers et agro-écologies à la CNOP, Mme Chantal Jacovetti.
Cet atelier interactif de partage, de propositions et de pistes d’actions collectives a réuni 70 participantes, composés de représentants de l’Etat, des organisations paysannes, de la société civile, des privés, du monde académique et de la recherche, d’institutionnels, et des partenaires techniques et financiers. Il s’agissait de faire le bilan des activités réalisées en 2017 et tracer les perspectives 2018.
De façon spécifique, il s’agissait de partager les activités réalisées en 2017 et d’identifier des activités majeures pour l’année 2018. Selon le représentant du ministre de l’Agriculture, Daouda Diarra, l’année 2017 a été riche en évènement foncier avec la Loi sur le foncier agricole promulguée en avril 2017 dont la mise en œuvre est au cœur de l’actualité ainsi que la cohérence des textes fonciers en cours de révision dans le cadre de la Réforme domaniale et foncière.
Rappelons que depuis 2014 la Coordination nationale des organisations paysannes (CNOP-Mali), avec la convergence malienne contre les accaparements de terres (CMAT) est engagée dans la dissémination des Directives volontaires sur la gouvernance responsable des régimes fonciers applicables aux terres, aux pêches et aux forêts du Commissariat à la sécurité alimentaire (CSA) de la FAO, garantes des droits des communautés sur leurs Terres.
En novembre 2014, deux espaces de dialogue politique et social, la plateforme multi-acteurs des directives de gouvernance foncière et son groupe de travail appelé Cadre de concertation sur les directives de gouvernance foncière, ont été mis en place. Ils ont été très actifs et constructifs, notamment en tant que force de propositions et d’actions autour de la loi sur le foncier agricole.