Difficile de qualifier la situation d’insalubrité dans la capitale, car les nombreux dépôts d’ordures créés dépassent tout calcul. La faute, les autorités municipales des différentes communes du District de Bamako n’arrivent pas à avoir un terrain d’entente avec les Groupements d’intérêt économiques (Gie). Car, ces derniers courent derrière leurs sous, sans succès.
Conséquence : des tas d’ordures jonchent les rues dans l’indifférence totale. Par exemple en commune IV du District de Bamako dirigée par Moussa Mara, un bras de fer oppose ce dernier aux charretiers. Tandis qu’en commune V, les populations sont à couteaux tirés avec le maire Boubacar Bah Bill, à cause de sa gestion du dépôt d’ordures. Idem pour la commune de Mme Conté Fatoumata Doumbia qui a eu maille à partir avec les riverains du dépôt d’ordures de Doumanzana. Dans le quartier Bozola, le dépôt d’ordures s’est transformé en une véritable montagne.
Pire, dans les marchés de la capitale, l’insalubrité a atteint des proportions inquiétantes. Au marché de Sougouni Coura, l’odeur nauséabonde de poissons et autres denrées alimentaires coupent le souffle.
Au raï-Da, les usagers cohabitent sans gène avec les ordures de tous genres. Idem pour les Halles de Bamako, la gare routière de Sogoniko.
Malgré ce tableau peu reluisant, les autorités du District de Bamako, le département chargé de l’assainissement brillent par leur indifférence.