Le fils de Sophie Pétronin, enlevée en décembre 2016 à Gao, s’est rendu au Mali pour mener son enquête et retrouver enfin celle qui dirigeait un dispensaire. Il ne veut pas que sa mère soit une otage oubliée… Extrait du magazine "19h le dimanche" du 17 décembre.
Voir la vidéo
avatar
France 2
France Télévisions
Mis à jour le 17/12/2017 | 23:04
publié le 17/12/2017 | 22:32
Le 24 décembre 2016, Sophie Pétronin, 72 ans, a été enlevée par des jihadistes à Gao, au Mali. Elle dirigeait une association franco-suisse venant en aide aux femmes enceintes et aux orphelins. Depuis son enlèvement, son fils Sébastien se bat pour la retrouver. Récemment, il s’est à nouveau rendu quelques jours sur place pour mener sa propre enquête.
Peu avant de quitter la base des militaires français de l’opération Barkane (vidéo) sur laquelle il a résidé, Sébastien Pétronin a reçu la visite d’un dernier invité qui lui a fourni des éléments intéressants. Pour ne pas compromettre l’enquête, le fils de l’humanitaire préfère ne rien révéler pour le moment. Il se murmure dans Gao que sa mère, laborantine de formation, serait détenue dans la région.
"Le fil est tout fin, mais je ne lâche pas"
"Peut-être qu’elle est à trente kilomètres d’ici, dans les premières collines que l’on voit à l’horizon. Ça donne envie de gratter dessous, de passer et de s’approcher un peu plus, dit-il au magazine "19h le dimanche" (Facebook, Twitter, #19hLD), derrière des barbelés ceinturant le camp militaire qu'il n'a pas le droit de quitter.
"Je pense que cette enquête ne sert à rien, que cela ne la ramènera pas, mais il faut se focaliser sur le peu de lumière qui reste et continuer. Le fil est tout fin, mais je ne lâche pas. Faut pas lâcher…" affirme-t-il. Malgré les consignes de prudence, Sébastien Pétronin a bien l’intention de revenir dans la région pour continuer les recherches. Avec ou sans l’aide du gouvernement, il fera tout pour que sa mère ne soit pas une otage oubliée.
Tous les articles d'actualités
