Le marché rose a encore fait l’objet d’un incendie de grande envergure la semaine dernière provoquant une onde de choc. Du coup, hommes politiques, politiciens, activistes, religieux ou encore des célébrités affluent vers ce lieu de ruines sans la vraie eau de consolation dans de telle circonstance.
Bamako s’est réveillée dans la nuit du dimanche à lundi le 11 décembre 2017avec un incendie au marché rose. Les dégâts sont considérables et les badauds étaient là pour prêter mains fortes aux sapeurs pompiers très mal équipés. Les victimes n’avaient leurs yeux que pour pleurer.
Des hautes personnalités du pays convergèrent vers cet endroit méconnaissable à cause de l’impact des feux. Elles affirmèrent s’y rendre pour compatir à la douleur des victimes et de les apporter leurs soutiens et solidarité. Certes, il est judicieux de rendre visite à une personne en détresse, mais avec des mains chargées de lots de consolation serait encore mieux.
Lors du passage du premier ministre, il n’est pas venu les mains vides. Il a annoncé un soutien de 250 millions aux victimes. Certes, c’est de l’argent mais l’Etat pouvait faire un plus d’efforts quand on sait que des milliards se volatilisent dans des projets et programmes « fantômes ». Un éloquent prêcheur dans une mosquée, en commune II dont l’exemplarité et l’intégrité ne souffrent d’aucun doute a fustigé cette modique somme, que le gouvernement a donnée aux victimes comme consolation. Ce qui ne représente absolument rien quant on sait que des montants faramineux sont déboursés dans des projets et programmes bidons, quotidiennement.