Des affrontements ont eu lieu mardi 19 décembre entre les étudiants de la Faculté des Sciences Techniques et Technologique, FAST, sur la colline de Badalabougou. Un bilan provisoire fait état d’un mort et trois blessés graves. Sur les lieux, la police a récupéré des petits couteaux, des machettes et des armes à feu. Cet affrontement rallonge la liste des tueries sur nos campus.
Selon les étudiants, ils ont entendu ce 19 décembre au soir des coups de feu depuis leurs chambres au campus. D’après certaines sources, tout est parti d’une réunion entre deux groupes de jeunes de la Faculté des sciences techniques et des technologiques pour la mise en place du comité de l’AEEM de leur faculté.
La rencontre a dégénéré faisant un mort et trois blessés graves. Ces jeunes se sont affrontés avec des armes à feu, des machettes et de petits couteaux.
De plus en plus, les violences sévissent dans les Universités. Et la responsabilité de l’AEEM est mise en cause. Mais selon ses responsables, l’AEEM n’a rien à avoir avec ces affrontements sur les campus. C’est du moins la position défendue par Abdoul Salam Togola secrétaire général de l’AEEM.
Face à la situation dégradante, l’AEEM demande aux autorités de s’investir davantage pour mettre un terme à ces violences dans l’espace universitaire du Mali. Une enquête a été ouverte pour situer les responsabilités. En attendant les résultats de cette enquête, le procès pour l’assassinat des deux étudiants sur le campus en avril 2012, reste sans suite devant les tribunaux.
La violence sur le campus universitaire n’est pas un fait nouveau, analysent certains observateurs. Les facteurs favorisant cette situation découlent de la circulation des armes légères et blanches en milieu universitaire et des manipulations politiques sur certains étudiants.