Les migrations sont des faits et réalités qui ont existés de tous les temps mais devenues cruciales et incontournables dans notre monde d’aujourd’hui.
De nombreuses raisons conduisent les personnes à se déplacer. Elles se déplacent pour étudier à l’étranger, rejoindre des membres de la famille, chercher un emploi ou des moyens de subsistance, ou assurer un meilleur avenir à leurs enfants.
D’autres quittent leur pays pour fuir la criminalité, la violence, les conflits, la persécution, l’insécurité, la discrimination, les catastrophes naturelles et la dégradation de l’environnement, ou encore la pauvreté.
La gestion de la migration n’a jamais été aussi cruciale, épique et dramatique qu’en cette fin d’année 2017. Rappelons-nous des épisodes d’expulsions des africains au sud du Sahara de l’Algérie avec toute la sauvagerie humaine que cela comporte, les milliers de morts dans le Sahara ou qui ont eu la Méditerranée comme derniers sépultures et pour couronner la bêtise humaine en ce 21ème siècle des images d’hommes et de femmes vendus à ciel ouvert comme esclaves en Libye.
Des faits que le Conseil Supérieur de la Diaspora Malienne, organisation de la société civile œuvrant dans la gestion de la migration a condamné avec la dernière rigueur et n’a de cesse informer et sensibiliser l’opinion publique nationale et internationale à travers des conférences de presse, des débats radiophoniques mais aussi télévisuelles, de même que des articles écrits dans différents journaux de la place des dérives qui sont en cours et qui se profilent à l’horizon.
Plus que jamais la migration aujourd’hui mobilise l’attention de la communauté internationale. Mêlés à des éléments d'imprévisibilité, d'urgence et de complexité, les défis et les difficultés des migrations internationales exigent une coopération renforcée et une action collective entre les pays et les régions.
Cette journée internationale des migrants est donc pour le CSDM et toutes les personnes éprises de paix, de justice et de développement, l'occasion de dire non aux préjugés et de sensibiliser l’opinion à leurs contributions dans les domaines économique, culturel et social, au profit tant de leur pays d’origine que de leur pays de destination.
Le CSDM prend en témoin les faits malencontreux et indignes que subissent les migrants pour un droit naturel, en demandant et en exhortant les dirigeants africains à prendre conscience de la nécessité de leur absolue changement en faveur d’un développement durable par la mise en œuvre d’une gouvernance équitable et juste des ressources.
Le CSDM Invite la communauté internationale pour que conformément aux engagements adoptés le 19 septembre 2016, à l’occasion d’un Sommet de haut niveau qui a eu lieu au Siège de l’ONU par l’Assemblée générale à renforcer la protection de millions de personnes déplacées de force et qui se déplacent pour d’autres motifs dans le monde entier.
Il s’agit pour ce faire de protéger les droits des réfugiés et des migrants, de sauver des vies et de partager la responsabilité du soutien et de l'accueil de ces réfugiés et migrants. Il s’agira aussi d’entamer des négociations menant à une conférence internationale et d’adopter en 2018 un pacte mondial pour une migration sûre, ordonnée et régulière.