Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Cour d’Assises : Deux proches du défunt Ag Wadoussene bientôt libres
Publié le vendredi 22 decembre 2017  |  kibaru
Comment


La Cour d’assises en son audience du mardi 18 décembre 2017 a acquitté Adaki Ag Atta et condamné Agaly Ag Baye 2 ans d’emprisonnement. Ils sont des cousins du djihadiste Mohamed Ali Ag Wadoussene. Ils avaient été arrêtés au moment de la neutralisation de ce dernier par les forces françaises de l’Opération Barkhane.





Les chefs d’accusation qui pesaient sur les deux prévenus aux assises sont notamment l’appartenance à un groupe de combat, la détention d’armes et munitions de guerre en relation avec une entreprise terroriste et complicité d’actes de terrorisme.

Les faits se sont passé juste après le relâchement par Bamako de Mohamed Aly Ag Wadoussene en échange de la libération de l’otage français Serge Lazarevic en décembre 2014. Les deux accusés s’étaient rendus chez Wadoussene avant d’être encerclés par Barkhane. Wadoussene a ouvert le feu sur les éléments de Barkhane. Ceux-ci ont riposté et avant de le neutraliser. Agaly Ag Baye, armé ce jour-là, et Adaki Ag Atta furent arrêtés par Barkhane et mis à la disposition de la justice malienne.

Lors de sa comparution, Agaly Ag Baye a contesté les faits d’appartenance à un groupe terroriste et indiqué avoir son arme pour se sécuriser dans une zone d’insécurité. Il a reconnu être un membre du MNLA. Adaki Ag Atta a juré n’avoir jamais adhéré à un groupe de quelle que forme qu’il soit. Il a aussi soutenu être un couturier bien connu dans la ville de Kidal. A l’en croire, il s’est retrouvé au mauvais endroit et au mauvais moment.

Dans sa réquisition, le procureur anti-terroriste, Samaké, a demandé à la Cour de maintenir les prévenus dans les liens de l’accusation. Toutefois il a demandé à la cour de tenir compte de leur jeunesse.

Après les débats, la Cour a reconnu des circonstances atténuantes aux accusés dans sa décision sur la culpabilité. Elle a prononcé l’acquittement pour Adaki Ag Ata et la condamnation d’Agaly à deux ans d’emprisonnement alors que son avocat avait plaidé le sursis. Ce dernier a déjà purgé cette peine puisqu’il était placé sous mandat de dépôt depuis 2015. Sa libération pourrait donc intervenir dans les tout-prochains jours.

Commentaires

Sondage
Nous suivre
Nos réseaux sociaux

Comment