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Otage française au Mali: la famille "démunie", souhaite "que les choses accélèrent"
Publié le lundi 25 decembre 2017  |  AFP
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Bordeaux, 25 déc 2017 (AFP) - La famille de Sophie Pétronin, l'otage
française enlevée au Mali il y a tout juste un an, se dit aujourd'hui
"démunie" faute d'avancées concrètes ou de nouvelles récentes, et souhaite que
"les choses accélèrent", même si elle reste consciente que "le gouvernement
travaille"
"Aujourd'hui pour tout vous dire on n'a pas d'avancée, pas non plus de
preuve de vie. La seule trace de vie qu'on ait eue, c'est cette vidéo du 1er
juillet", a déclaré lundi à l'AFP Lionel Granouillac, neveu de Sophie
Pétronin, qui vit en Gironde.
Sophie Pétronin, à la tête d'une association d'aide aux orphelins, avait
été enlevée le 24 décembre 2016 par des hommes armés à Gao, dans le nord du
Mali. Aucun groupe n'avait pendant des mois revendiqué le rapt, jusqu'à ce
qu'en juillet la principale alliance jihadiste du Sahel, liée à Al-Qaïda,
diffuse une vidéo montrant six étrangers enlevés au Mali et au Burkina Faso
entre 2011 et 2017, dont Sophie Pétronin.
Depuis, insiste M. Granouillac, il n'y a pas eu d'avancée, pas de trace de
vie. Or "cela fait un an à Noël, elle a 72 ans, sa santé est un gros point
d'interrogation, donc des messages ont été passés (au gouvernement) disant
qu'il fallait peut-être accélérer les choses"
La famille est en contact régulier avec le gouvernement, convient le neveu
de l'otage. Son cousin Sébastien, fils de Sophie Pétronin, a voyagé au Mali
début décembre avec le Quai d'Orsay, et la famille a été reçue fin novembre
par le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves le Drian "très cordialement.
C'était chaleureux, mais en ressortant on n'avait pas d'avancée majeure, ni
sur la localisation, ni sur de possibles contacts avec les ravisseurs".
"On est dans une situation ambiguë, on ne peut pas exclure le gouvernement,
on ne peut pas exclure qu'il travaille, ce qu'on attend maintenant c'est les
résultats", résume M Granouillac. L'objectif N.1 de la famille, qui se "serre
les coudes", c'est "qu'on ne l'oublie pas (l'otage), qu'elle reste en surface
pour tout le monde", grâce au comité de soutien ( www.liberons-sophie.fr )
Selon M. Granouillac, son cousin Sébastien doit se rendre de nouveau au
Sahel le 28 décembre, cette fois de sa propre initiative, pour "chercher,
fouiller, prendre des contacts". Le fils de Mme Pétronin, basé en Ardèche,
n'avait pu être joint lundi.
pbl/cb
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