Biennale 2017 : une « exigence de l’Accord pour la paix » selon la ministre de la Culture

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Publié le lundi 25 decembre 2017 | Studio Tamani

© aBamako.com par mouhamar
Cérémonie d`ouverture de la première édition du Festi` Bazin
Bamako, le 04 Septembre 2014 au Palais des sports. Madame le ministre de la culture, Ndiaye Ramatoulaye Diallo a présidé ce jeudi, la cérémonie d` ouverture de la première édition du festival de Bazin (FESTI`BAZIN) qui se tient du 04 au 06 Septembre 2014.

Le top départ de l'édition spéciale Bamako 2017 de la Biennale artistique et culturelle a été lancé hier par le président de la République. Deux activités ont marqué ce lancement : la cérémonie d'ouverture au stade omnisports Modibo Keïta et la soirée de bienvenue au Palais de la culture. « Cohésion sociale, réconciliation nationale et paix » est le thème de cette édition. Selon la ministre de la Culture, le retour de la Biennale est une exigence de l'Accord pour la paix et la réconciliation nationale

Onze troupes représentant les 10 régions du pays, Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti, Tombouctou, Gao, Kidal, Taoudenit et Ménaka ainsi que le district de Bamako seront en compétition à partir de ce soir jusqu'au 31 décembre prochain. A cette édition, on note également une implication particulière des personnes vivant avec un handicap et la diaspora.
La Mascotte, un escargot en Bambara “Koté”, a connu une légère retouche pour donner la sensation de se mettre en mouvement (comme le Mali qui sort d'une crise) avec les bras écartés pour dire « Je suis heureux d'accueillir tout le Mali ». L'objectif, selon la ministre de la Culture, est de l'adapter au contexte du retour de la Biennale et à celui de la volonté nationale d'aller vers la paix.
L'animal a été présenté par les pionniers à la cérémonie d'ouverture. Une présentation suivie d'un défilé des différentes troupes, accompagnée d'une libération de pigeons blancs, symboles de la paix, par la troupe de Bamako.
Selon les autorités, la Biennale constitue un cadre propice au dialogue interculturel, au renforcement de l'identité nationale et à la conscientisation du peuple face aux défis du développement socio-économique.
Pour clore la cérémonie d'ouverture, le président Ibrahim Boubacar Keïta est revenu hier sur les termes du rappeur King KJ en disant « An bé gnogon bolo, Allah kan tô gnogonbolo » qui veut dire « on est ensemble, que Dieu nous garde ensemble ».

De son côté, la ministre de la Culture a insisté sur l'inclusivité de tous les Maliens à cette rencontre. Elle a aussi rappelé au cours de la cérémonie d'ouverture que le retour de la Biennale est une exigence de l'Accord pour la paix et la réconciliation nationale.
N'diaye Ramatoulaye Diallo :

A cette édition, chacune des délégations est composée de 70 personnes. Pour les accompagner dans la compétition qui démarre ce soir, toutes les troupes sont parrainées par de grands artistes maliens comme Amadou et Mariam, Nahawa Doumbia, Oumou Sangaré, Abdoulaye Diabaté.
Yacouba Kébé, chargé de communication au ministère de la Culture et membre de la commission d'organisation fait le point sur la compétition :

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