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Alternance en 2018 : Modibo Sidibé appelle les adversaires d’IBK à s’unir
Publié le mardi 26 decembre 2017  |  Le Républicain
Congres
© aBamako.com par A S
Congres ordinaire du parti " FARE AN KA WULI `
Bamako, le 19 décembre 2016 le parti " FARE AN KA WULI ` a tenu son Congres ordinaire
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L’ancien Premier ministre Modibo Sidibé appelle à l’unité de tous ceux qui disent non à IBK et à son maintien au pouvoir en 2018. Cet appel était un des messages forts de la 3eme convention du parti FARE tenue le 23 décembre à la Maison des Ainés de Bamako. Ce parti dont Sidibé est le patron est déjà entré dans une série de concertations avec les forces vives du pays en vue de barrer la route au président IBK lors de la prochaine présidentielle.





Modibo Sidibé a demandé aux forces politiques de mettre de côté les ambitions personnelles et les vieilles rancœurs pour sortir le pays de la gouvernance chaotique. C’est ainsi qu’est né le Nouveau pôle politique de gauche(NPP), un ramassé de partis partageant la vision politique de l’ancien Premier ministre d’ATT.

Mais Modibo Sidibé n’entend pas s’arrêter en si bon chemin dans sa quête de l’union des forces politiques. C’est tout le sens de son appel au rassemblement pour l’alternance qu’il voit comme seul gage de la sortie du Mali des difficultés actuelles. « Les zones grises et les poches livrées aux menaces, aux fréquentes attaques des groupes armés, aux assassinats basculent dans l’instabilité et deviennent dangereuses », fit-il savoir.

Pour le président des FARE, « nous sommes dans la partie la plus difficile » des tourments nés en 2012, « celle de la stabilisation » qui devrai conduire le Mali à la normalisation. Et l’ancien Premier ministre de s’en prendre à la méthode d’IBK. « De programme d’urgence en programme présidentiel d’urgences, tout y passe, sauf s’occuper des urgences du Mali et des populations, que sont l’insécurité, l’affaiblissement de la République, le délitement de l’Etat et les risques de dislocation de la nation », a-t-il déclaré.

L’urgence aujourd’hui, aux yeux de Modibo Sidibé, c’est de stabiliser à minima le pays et d’organiser à date et dans la transparence l’élection présidentielle de 2018. « En attendant de refonder l’Etat, commençons par le redresser, pour que les services déployés portent une autre vision de l’action étatique, celle au service exclusif du citoyen », a-t-il souhaité.

En clair, il estime que le gouvernement doit maintenant endiguer la diffusion de l’insécurité et l’extension « des zones grises ». Cela pourra réunir les conditions de la tenue de bonnes élections, malgré la poussée terroristes faite de prise d’otages maliens et de tuerie de civils supposés être des collaborateurs de l’Etat central.

Plus spécifiquement, Modibo Sidibé fait le choix de la sécurité pour tous, en protégeant les personnes et les biens, en tuant dans l’œuf la sanctuarisation du terrorisme au centre du pays tout comme au nord. Cette stratégie passe également par le cantonnement des groupes armés et l’organisation de patrouilles mixtes.

Mieux, pour les FARE, les forces internationales ne doivent pas restées en rades, elles doivent faire partie des opérations conjointes. En attendant, Modibo Sidibé poursuit les consultations avec les forces vives opposées au renouvellement du mandat d’IBK.

Soumaila T. Diarra
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