Le Mouvement National pour le Développement (MONADE Faso-Gneta) ancien parti de la Convention de la Majorité Présidentielle (CMP) à tenu son premier congrès ordinaire les 22 et 23 Décembre 2017 au Centre Multifonctionnel de Doumanzana, un congrès qui a permis aux responsables du parti de faire l’état d’implantation du parti sur le plan national aux délégués venus de beaucoup de contrées du pays ; d’étaler les rasions qui les ont poussées à claquer la porte de la CMP et de fustiger les maux du régime IBK qui enfonce davantage le Mali dans la boue.
La jeune formation politique née après le putsch de 2012 et qui entend donner un nouveau visage à la politique malienne a ténu son premier congrès les 22 et 23 Décembre 2017, un congrès qui a été l’occasion pour les responsables du parti de renouveler leur confiance au président Moussa Aliou Keita ; de saluer l’engagement des militants pour l’enracinement des racines du parti dans le pays profond etc.
Dr Sah Dit Baba Coulibaly, le premier vice président du Monade Faso-Gneta, a débuté ses propos en faisant la genèse de la naissance du parti. « En 2012 suite à la prise du pouvoir par les militaires au moment où le terrain politique était polarisé par les deux tendances pro-et anti-putsch, nous jeunes avons pensé à mettre en place une association politique qui après fut transformée en parti politique en 2013 car nous avons jugé nécessaire qu’il fallait proposer au peuple malien un solide et réaliste projet de gouvernance basé sur la recherche de solutions aux problèmes qui minent notre société tels que l’insécurité, le chômage des jeunes, la corruption.
C’est ainsi que le parti, en respectant les résolutions de sa première conférence des cadres en février 2016 a commencé après les 6 communes du district de Bamako à s’implanter à l’intérieur du pays », a-t-il indiqué. Avant d’ajouter que les élections communales passées ont permis à la jeune formation de descendre dans l’arène politique malienne pour se frotter aux autres dans certaines circonscriptions du pays comme la commune I, de Koula, de Koulikoro où ils ont obtenu le tout premier conseiller du parti.
Selon le Dr Coulibaly, l’implantation des racines du parti se passe bien et promet des lendemains meilleurs. Quant aux raisons qui les ont poussé à claquer la porte de la Convention de la Majorité Présidentielle (CMP), le premier vice président du Monade Faso-Gneta a passé en revue les multiples maux de la gouvernance d’IBK partant de la recrudescence des attaques terroristes ; de l’incapacité du pouvoir central à assurer la sécurité des maliens ; la corruption et la délinquance financière ; l’honneur du Mali et le bonheur des maliens tant promis qui sont restés à l’état de slogans de campagne.
Concernant l’élection présidentielle de 2018, le Dr Coulibaly a indiqué que le parti s’engagera dans une dynamique d’alternance politique. « Nous avons en notre sein des hommes et des femmes capables de relever le défi, mais nous n’exclurons aucune alliance politique nous permettant de panser les plaies des Maliens et de leur offrir le bonheur tant souhaité par tous parce que pour nous seul le Mali compte », a-t-il dit.