On avait déploré la façon de faire du rappeur Mamadou Gassama dit Gaspi, aujourd’hui un autre rappeur du nom d’Iba Montana met ses pieds dans le plat. Il incite les jeunes au banditisme. La justice malienne reste silencieuse.
Inconnu il y a un an, Iba Montana fait présentement le buzz. Il est très violent dans ses textes, et invite ses contemporains aux actions malsaines.
Si le temps de gloire de Gaspi a fortement encouragé la jeunesse à se droguer, cette fois-ci, c’est pire. Dans sa chanson intitulée “Mon histoire”, l’instigateur de la jeunesse malienne avoue clairement qu’il est à la base de la mort de son meilleur ami à cause de sa moto. Et d’ajouter qu’il est l’auteur d’un viol sur sa cousine.
Sans crainte, le chanteur fait la promotion du cannabis, des armes à feux et plusieurs autres calamités. Il se permet aussi de dire dans “Où sont mes tchalen (ses compères)” qu’il a besoin de 100 motos dans sa base. “Fuck la loi ici au Maliba. Nous n’avons pas pitié, nous sommes des gangsters”, commente-t-il. Cette pratique est en parfaite inadéquation avec nos us et coutumes.
A Bamako comme dans les autres parties du pays, ses chansons font la une. La justice doit pleinement jouer sa partition, sinon ce rappeur à rebours va imposer son idéologie dans notre société. Il doit être traduit pour apologie de la violence, incitation au crime, etc.
C’est pour dire que les chefs de familles doivent s’inquiéter, parce que leurs enfants pourraient imiter ce jeune. Si rien n’est fait pour arrêter ces genres de pratiques dans notre pays, le nombre de banditisme pourrait s’accroitre du jour au lendemain. Il est regrettable de constater que le rap prenne une autre tournure dans notre pays.