Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Art et Culture

Mali: bouillon de culture jusqu’au 31 décembre à Bamako
Publié le mercredi 27 decembre 2017  |  RFI
Cérémonie
© aBamako.com par A S
Cérémonie d`ouverture de la Biennale Artistique et Culturelle
La Cérémonie d`ouverture de la Biennale Artistique et Culturelle a eu lieu au stade omnisports Modibo Keita, le 24 Décembre 2017.
Comment


La Biennale culturelle se tient jusqu'au 31 décembre à Bamako. La manifestation met en compétition les différentes régions du Mali sur les disciplines comme la musique, la danse, le théâtre et le chant. Pépinière de talents, l’évènement sert à magnifier les cultures des différentes populations du pays. Après 7 ans d’absence, la thématique de la paix a été retenue. Au deuxième jour de compétition, cela relève du symbole. Les troupes régionales de Kidal et Tombouctou étaient sur la scène du Palais de la culture de Bamako.
Dans la salle Bazoumana Sissoko, des jeunes, filles et garçons, attendent leur passage sur scène. Durant plusieurs semaines, ils ont bravé l'insécurité dans leur localité pour monter un spectacle.

Pour Ilal Kamar Ag Oumar, directeur de la troupe de Tombouctou, c'est un moyen de libérer les populations des contraintes qu'on leur imposait. « Un moment, on ne pouvait pas chanter dans les rues de Tombouctou, on ne pouvait même pas fumer une cigarette, ni même regrouper les jeunes, donc c'est dans cette crispation que nous avons organisé cette biennale. »

Venus des régions du nord du pays, ces jeunes peuvent s'exprimer, montrer les réalités du terrain, leur quotidien, les souffrances endurées. La scène est une tribune. « N'y avait-il pas d'autre alternative au conflit ? » demande un personnage de la pièce de la troupe de Kidal. Aboubacar Hama Touré, lui est habillé d'un treillis, son rôle est celui d'un combattant, mais dans la vie ses idées sont plus pacifiques. « Nous voulons que les gens sachent que le Mali peut redevenir comme avant, c'est-à-dire que nous pouvons voyager du Nord au Sud sans pouvoir être inquiétés, sans se mettre chaque fois à l'idée qu'il y a un kamikaze, ou qu'il y a des mines ».

... suite de l'article sur RFI

Commentaires