La lettre de candidature du président d’honneur de la ligue de tennis du district de Bamako, Hamidou Diakité, au poste de la présidence de la Fédération malienne de tennis a été rejetée. Motif évoqué : retard dans le dépôt de la lettre. M. Diakité dénonce une cabale en violations de l’article 18 des statuts par le bureau actuel de la fédération.
La Commission d’organisation du 21ème Conseil national ordinaire de la Fédération malienne de Tennis prévu ce vendredi 29 décembre 2017 à Bamako n’a retenu qu’une seule candidature, celle du président actuel, puisqu’il vient de rejeter la lettre de candidature de Hamidou Diakité, président d’honneur de la ligue de tennis du district de Bamako, potentiel adversaire du président sortant. Une décision non encore appréciée par le camp de M. Diakité qui considère cet acte comme une injustice de la part de la fédération en place dont la seule motivation est d’empêcher toute candidature contre le président actuel décrié pourtant par les amateurs du Tennis notamment l’association des joueurs de tennis.
En place depuis 2001, l’actuel bureau de la Fédération malienne de tennis a été reconduit trois fois sans opposition soit environ 16 ans de gestion opaque. Selon, Hamidou Diakité, le contexte doit maintenant changer. « Quand j’ai déposé ma candidature, le secrétaire général de la fédération m’appelle au téléphone pour me dire que ma candidature n’était pas recevable. Parce qu’il fallait déposer les dossiers un mois avant le conseil. Ils ont choisi le 29 de ce mois (décembre) comme la date du conseil, alors que le bureau de la ligue de Bamako n’était pas encore renouvelé. La ligue de Bamako a fait son assemblée général de renouvellement le 9 décembre dernier cela a trouvé que la fédération avait déjà fixée la date du conseil », a-t-il-dévoilé. Et cela en violation de l’article 18 des statuts : qui dit que « le renouvellement d’une ligue doit s’effectuer au moins un mois avant la tenue du conseil national. Pour lui, cette règle n’a pas été respectée, puisque le conseil de la ligue de Bamako s’est tenu le 9 et la date du conseil national électif était déjà prévue pour le 29 décembre. « Au lieu des 30 jours au moins, c’est 20 jours maintenant qui restent. L’importance de ce délai réglementaire, ça permet aux différentes ligues installées de prendre service, d’étudier les dossiers qu’ils doivent amener au niveau du conseil national devant réunir toutes les ligues de Tennis du Mali et de préparer une candidature à l’interne», a-t-il-expliqué.
A l’en croire, le conseil qui doit se tenir le 29 décembre prochain ne dispose jusqu’à présent d’aucun texte disponible pour les ligues. « Alors que les textes disent que s’il y a une réunion du conseil ou une assemblée générale, les documents doivent être envoyés aux ligues et aux participants au moins 15 jours en avance », a-t-il-affirmé.
Pour éviter une crise au niveau de la Fémate comme à la Fémafoot, M. Diakité invite la fédération de renvoyer cette rencontre pour se donner le temps de bien organiser cette assemblée pour le bien du tennis malien au bord d’une crise éventuelle.
Pour rejet de sa candidature, M. Diakité compte faire recours à toutes les voies légales pour que sa lettre soit acceptée.