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La fête du 31 décembre : Détour pour les filles
Publié le vendredi 29 decembre 2017  |  L’Indicateur Renouveau
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© aBamako.com par Momo
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La Saint sylvestre communément appelé au Mali « le 31 décembre » est une fête privilégiée des jeunes garçons et filles. On assistait au lendemain de cette fête à des coups et blessures chez les jeunes filles de la part des mecs pour les avoir faussés compagnie, des histoires de « plaquer son copain », c’est-à-dire les mettre le lapin. Depuis quelques années, cette tendance a changé de camp, c’est les filles qui sont victimes de cette pratique.

Le 31 décembre, dernière fête de l’année, est l’occasion pour les jeunes garçons de fêter cela en communion avec leurs dulcinées. Lors de la célébration de cette fête, c’est les garçons qui sont en général les victimes, ils payent toutes les accessoires des filles espérant sortir avec elles mais à la dernière minute beaucoup se voit trahir par leurs reines. Cette pratique commence à changer depuis quelques années, les filles se voient « plaquées » à la place des hommes. Il faut reconnaitre que les filles sont à la base de ce changement de tendance.



Oumou Konaté, étudiante: « Les garçons ne courent plus derrière les filles, maintenant c’est plutôt les filles qui courent derrière les jeunes garçons. Il y’a beaucoup de filles qui se voient « plaquer » le jour de la fête, car les garçons ont plusieurs copines maintenant et c’est aux filles de se battre pour être l’élue de la nuit du 31 décembre ».

Pour Aminata Koné, étudiante, « avant pour avoir une copine, c’était très difficile, ce n’est plus le cas maintenant. Les filles sont devenues l’esclave de l’argent, conscient de cela les garçons font le malin et se permettent même de « plaquer » plusieurs filles sans se soucier de l’après fête ».

« Le 31 décembre ne se fête plus comme avant, les garçons ne se fatiguent plus pour être accompagnés, ils préfèrent aller se souler que d’être accompagnés. Ils ont trop souffert, c’est leur tour de vengeance », s’indigne Alima Diakité, une vendeuse.

Fousseyni Sembara, footballeur de son état : « Les filles sont à la base de cette évolution, à force de nous « plaquer », on a su se défendre en cherchant de l’argent qui les attire. Tant que tu as de l’argent, tu peux te permettre de « plaquer » une fille sans conséquence, elle reviendra toujours à cause de l’argent ».

En tout cas, la fête qui s’approche à grand pas, espérons qu’il y ait moins de « plaqués » dans les deux camps.

Moctar Dramane Koné, Stagiare

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