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Le Républicain N° 4605 du 25/4/2013

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Colonel Moussa Sinko Coulibaly, ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et de l’aménagement du territoire : « Nous sommes condamnés à réussir les élections »
Publié le vendredi 26 avril 2013  |  Le Républicain


© aBamako.com par as
Rencontre du ministre de l`Administration territoriale Col Moussa Sinko Coulibaly avec les agences de voyage
17/09/2012. Bamako.


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Colonel Moussa Sinko Coulibaly, ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et de l’aménagement du territoire, à l’occasion de la Rencontre de Haut Niveau initié par le « National Democratic Institute » (NDI) et « International Foundation for electoral Systems » (IFES), entre les acteurs nationaux sur le processus électoral au Mali, n’a aucun doute sur la tenue des élections à la date indiquée dans la feuille de route.
« Est-ce que nous allons réussir les élections ? La réponse est oui, parce que nous n’avons pas le choix. Nous sommes condamné à les réussir ». Cette phrase du Colonel Moussa Sinko Coulibaly, ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et de l’aménagement du territoire, devait convaincre tous les sceptiques de la volonté du gouvernement malien d’organiser l’élection présidentielle en juillet 2013. Après avoir rappelé que le Gouvernement de transition a été investi de deux missions essentielles, libération du nord et organisation des élections, Colonel Moussa Sinko Coulibaly a indiqué : « Nous avons foi que les élections constituent la voix la plus sûre de sortie de crise ». Cependant, il a indiqué qu’il va falloir faire face à des défis sérieux. Comment faire pour réussir de très bonnes élections dans un contexte de crise sécuritaire ? Comment réussir à élever le taux de participation ? Ce sont autant de défis qui se posent aujourd’hui aux organisateurs de l’élection présidentielle de juillet 2013. Et face à ces défis, le ministre Coulibaly a estimé qu’ « il n’y a pas d’option B. Il y a une seule option, celle de réussir des élections démocratiques ». Pour cela, son département fonde un grand espoir sur les résolutions et recommandations de la Rencontre de Haut niveau entre les acteurs nationaux sur le processus électoral au Mali. « Nous attendons des solutions applicables tout de suite pour renforcer le travail déjà commencé », a-t-il conclu. Selon Mme Mary Beth Leonard, ambassadeur des Etats-Unis au Mali, pour ces élections, ce n’est pas un secret que le gouvernement malien fait face à de nombreux enjeux. « L’organisation des élections serait une entreprise sérieuse dans toute circonstance. Mais, cette année, d’autres soucis sont présents : le contexte d’insécurité dans les régions nord, l’organisation du vote pour les Maliens déplacés à l’intérieur du pays ou refugiés dans les pays voisins, l’interruption de l’administration dans les municipalités d’une partie du territoire », a-t-elle déclaré. Malgré ces défis, la diplomate américaine est convaincue qu’une bonne implication de tous les acteurs pourrait aider le Mali à organiser des élections libres, transparentes, crédibles et inclusives en juillet 2013. « Et, je crois fermement en l’engagement du peuple malien d’agir dans l’intérêt de son pays et de son avenir en y participant », a-t-elle noté. Pour elle, l’objectif commun est que ces élections se passent dans un climat apaisé, avec un débat centré sur les priorités des citoyens venant de toutes les régions du pays, et avec une vaste participation des Maliens et dans le pays et partout dans le monde. Elle a ensuite précisé que ces élections constituent une étape critique pour sortir de la crise. Selon elle, ces élections permettraient au Mali, avec ses partenaires régionaux et internationaux, de mieux affronter les grands défis du développement durable, de la réconciliation et du retour de la sécurité. « Les Etats-Unis sont en train de soutenir le gouvernement malien avec un appui technique et financier de l’ordre de six millions de dollars », a-t-elle rappelé. Cet appui sera consacré à une assistance technique aux organes en charge de l’organisation des élections, des campagnes d’éducation civique et enfin des actions de réconciliation nationale. La rencontre organisée sous forme d’un atelier de deux jours a démarré par une conférence inaugurale de Christopher Fomunyoh, Directeur adjoint du NDI, sur le thème « Les élections dans les pays en situation de post-crise ». Ensuite, le premier panel à traité de « la question de l’administration électorale et la supervision des élections ». Le deuxième panel a été consacré à « la participation et les responsabilités des partis politiques pour un processus électoral apaisé et crédible et la participation des femmes ». Le troisième panel devait scruter « les responsabilités de la société civile et des medias dans les élections ». Le panel 4 et le panel 5, programmés pour aujourd’hui, doivent respectivement traiter de « La gestion du contentieux électoral-les mécanismes d’amélioration de la confiance et la crédibilité du processus électoral et de résolution apaisée des conflits » et « Le processus de réconciliation, la sécurisation du processus électoral et le cadre général de sécurité avant, pendant et après les élections ».

Assane Koné

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