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Mali: après le remaniement, la présidentielle de 2018 en ligne de mire
Publié le lundi 1 janvier 2018  |  RFI
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© aBamako.com par A S
Les élections communales du 20 Novembre 2016
Les maliens sont allés au urnes le 20 Novembre 2016 dans le cadre des élections communales. Photo: bureau de vote.
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Au Mali, Ibrahim Boubacar Keïta terminera son mandat de président de la République associé à un gouvernement reconduit quasi intégralement dans la nuit du 30 au 31 décembre. La bataille pour la conquête du pouvoir est dans toutes les têtes. Les appareils et la classe politique se préparent.
Des poids lours du parti présidentiel Rassemblement pour le Mali (RPM) étaient attendus. Le pouvoir a finalement opéré des aménagements. Logique, pour Sambi Touré, porte-parole du RPM qui déclare : « Il nous faut vraiment finir de mettre en oeuvre le programme pour lequel nous avons été plébiscités par le peuple malien en 2013 ».

De l’autre côté de l’échiquier politique, Soumaïla Cissé, chef de file de l’opposition, analyse ce remaniement comme le résultat d’une de crise de confiance au sein de la majorité.

« On ne change pas un gouvernement tous les huit mois, je crois que ceci est presque une première dans le monde, estime le dirigeant de l'Union pour la République et la démocratie. C’est dommage car cela dénote des réels problèmes de crédibilité des équipes, et des problèmes même de crédibilité de l’action du président ».

Echéances électorales

Le changement d’équipe gouvernementale aura surtout donné le coup de sifflet sur la ligne de départ des échéances électorales de 2018. « Nous avons bon espoir que nous pourrons faire l’unité et aller ensemble au combat, parce qu’il est indispensable aujourd’hui que l’alternance soit au Mali », poursuit Soumaïla Cissé.

La mouvance présidentielle est aussi en ordre de bataille. Pour Sambi Touré, le rôle du nouveau gouvernement est de plaider la réélection du président de la République. « En politique, faire preuve de modestie en ne disant pas ce qu’on a fait n’est pas toujours la meilleure des options, juge-t-il. Donc désormais, nous dirons beaucoup plus ce que nous avons fait ».

Majorité et opposition fourbissent leurs armes. A quelques mois de l’élection présidentielle, les stratégies s’affinent de toute part pour tenter de convaincre l’opinion.
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