Au lancement de son mouvement politique dénommé “Alliance Kayira 2018“, l’ancien ministre de la Fonction publique et de l’Education du président IBK n’a pas emprunté mille chemins pour déshabiller sa gestion. Bocar Moussa Diarra puisque c’est de lui qu’il s’agit, a fait un diagnostic terrible du régime de son ancien patron. Pour Bocar Moussa Diarra, le système est corrompu et irrespectueux du peuple, “malgré tout il s’évertue à infantiliser par des incantations stériles et démagogiques“.
Avant de présenter officiellement le candidat de l’”Alliance Kayira 2018″ à l’élection présidentielle de la même année, Bocar Moussa Diarra a cru utile de dresser un diagnostic de la gouvernance d’IBK. “L’analyse profonde de la situation actuelle de notre pays nous a amené à un diagnostic terrible et terrifiant”, a déclaré l’ex-ministre d’IBK.
Pour le président de l’Alliance, le plus urgent aujourd’hui est d’arrêter cette descente aux enfers et l’enlisement inexorable auquel est en proie le Mali et qui plonge chaque jour les Maliens dans le désespoir.
Comme palliatif, Bocar Moussa Diarra dira que l’”Alliance Kayira” se propose d’endiguer ce péril entretenu par un système corrompu et irrespectueux du peuple qu’il s’évertue à infantiliser par des incantations stériles et démagogiques. “Le Mali a besoin d’une reprise en mains et d’un leadership de type nouveau, compétent, patriote et vertueux”, a-t-il souhaité.
Il ajoutera que dans cette perspective, l’”Alliance Kayira” a décidé de soutenir la candidature à l’élection présidentielle de 2018 d’un homme aux qualités exceptionnelles qui remplit les critères les plus pertinents pour les fonctions du leader dont le Mali a besoin pour se réhabiliter et s’assumer dans l’honneur.
“Dr. Hamadoun Touré est un homme compétent, neuf, propre, brillant homme de sciences, éminent spécialiste en télécommunications de renommée internationale”, a-t-il fait valoir. Avant de s’en presser à mettre en garde ceux qui s’apprêtent à mettre en avant l’absence physique du candidat hors du pays comme faiblesse. “Nous pensons qu’à cause de l’échec de ceux qui étaient là que le Mali appelle au secours un de ses fils d’ailleurs”, clarifiera-t-il.
Il a aussi rappelé que la virginité politique de Dr. Touré ne doit pas être perçue comme un défi mais un avantage. “Il est clair et patent pour tous les Maliens qu’avoir été chef de parti politique, ministre, Premier ministre, député et président de l’Assemblée nationale ne font pas un bon président”, a encore précisé l’ancien ministre d’IBK qui ne cesse de “clasher” son ancien “employeur”.
Il a appelé la classe politique à s’engager très rapidement afin de mettre en place une entente patriotique pour imposer par des moyens démocratiques l’alternance politique dès la prochaine présidentielle.