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EDITORIAL: Bonne année électorale !
Publié le mercredi 3 janvier 2018  |  Les Echos
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2018, pour les Maliens, est pleine d’incertitudes et de motifs d’inquiétudes. Il y a d’abord la crise qui n’a plus de nom, mais, qui tend à rendre banal nos deuils, nos morts au quotidien.
Tous les jours, des Maliens sautent sur des mines, des villages sont attaqués, des individus sont assassinés ou enlevés, des écoles fermées, des Centres de santé pillés, des administrations évacuées par des obscurantistes sans visage, mais, également, dans une sorte d’impuissance du pouvoir central à nous protéger et à faire y face.
2018, c’est l’année des élections. Les élections qui ont déjà fait une victime, en la personne du Premier ministre, parti de lui-même pour ne pas cautionner le report des régionales. Sa thèse était qu’il fallait les organiser là où c’était possible. Parce qu’il n’a pas été entendu, il a préféré jeter l’éponge.
Mais, la présidentielle doit s’organiser cette année. Elle conditionne tout le reste, et nous met à l’abri des menaces et des interprétations de la Constitution, des interprétations qui ne sont jamais qu’orientées, et qui ne seront jamais partagées par tout le monde.
Le président Alpha Oumar Konaré avait l’habitude de parler de fête électorale. Il nous revient de faire en sorte que ce soit une fête électorale à défaut d’une élection normale. Pour cela, il nous faut un fichier électoral consensuel, la sincérité du scrutin. A ce niveau, votre journal, Les Echos, acteur du Mouvement démocratique (terme, hélas tellement galvaudé aujourd’hui), au sommet de ses 29 ans d’existence, jouera sa partition et toute sa partition.
La grande imposture qui a été de présenter le retour d’ATT comme une contribution à la paix doit changer. Les motifs et accusations qui ont occasionné le départ d’ATT sont-ils vidés ?
Le président IBK a annoncé qu’il initiera une loi pour amnistier, cesser les poursuites contre les acteurs de la rébellion armée. Encore une fois, nous passons par perte et profit des faits majeurs, des motifs de travailler franchement à la paix, sans que cela ne soit au détriment de la justice et de l’égalité de chance pour tous les Maliens, le socle de la mal gouvernance.
Bonne et heureuse année à tous nos lecteurs, bonne et heureuse année à tout le Mali, pensée pieuse pour nos défunts, victimes de la barbarie humaine, de l’incurie des uns et de l’attentisme des autres.
Grâce, paix et joie sur le Mali.
Ainsi soit-il.
Alexis Kalambry
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Les Echos N° 3864 du 3/5/2012

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