Nommé le 30 décembre dernier, Premier Ministre d’IBK, Soumeylou Boubèye Maïga (SBM) fait l’objet de critiques souvent, des plus acerbes à cause de son passé dans d’autres fonctions telles que la SE, des Ministère, pour ses méthodes jugées staliniennes. En guise de rappel, c’est grâce à lui et son mentor d’aujourd’hui, que le régime d’Alpha Oumar Konaré, secoué par une opposition soudée, a été sauvé in extrémis. La suite est connue.
Après avoir défrayé la chronique au département de la Défense et des Anciens Combattants dans l’affaire dite d’équipement de l’armée, SBM, sera remercié par IBK, et puis quelques temps après à la faveur de balbutiements, d’échecs, voire les chemins parcourus des PM, Tam Tam Ly, Moussa Mara, Modibo Kéita et Abdoulaye Idrissa Maïga, pendant le bilan, la gestion du locataire de Koulouba est au centre de critiques, de grèves, de marches, la carte SBM est brandie provoquant un séisme au sein de la classe politique et de la « société civile ». Et pour cause, SBM fait certes, peur et force ses adversaires à le respecter du fait de son passé, de son savoir-faire, doué d’une intelligence sans pareille puisqu’ayant appris le métier d’homme politique contrairement à certains qui pensent que c’est avec de l’argent acquis dans des conditions connues du peuple, ils peuvent exerce ce métier, interdit aux non-initiés. « SBM vient d’une grande école de politique », explique un fan. « Mais, tout le connait et connait ses méthodes qui ne font plus peur. Cette fois-ci, les maliens sauront de quoi il sera capable car, il devra gérer une équipe gouvernementale différent d’un département », proteste un jeune cadre.
Aujourd’hui, tous les projecteurs sont braqués sur SBM puisque le défi est énorme car il s‘agira pour l’enfant de Gao, d’abord, de sauver le quinquennat IBK, ensuite, de chercher à réconcilier les maliens pour prétendre organiser une élection présidentielle digne de ce nom devant permettre à Ladji Bourama de rempiler pour la seconde fois consécutive.
Pour de fins connaisseurs, ce pari jugé trop risqué, sera difficile à atteindre du fait que selon nos informations, SBM n’est pas un rassembleur mais connu plutôt pour faire « le sale boulot ». Les mêmes sources indiquent que l’homme, connu pour sa sociabilité, humble et solidaire, est conscient du gros travail qui l’attend face politiquement à des adversaires politiques dont il connait parfaitement bien et sécuritairement, un domaine qu’il maîtrise. « Vous savez, Boubèye sait ce qui l’attend et travaille en respectant scrupuleusement les consignes du Président de la république », rassure ce supporter.
Il reste à savoir telles que ses méthodes connues de tous et qui semblent ne plus faire peur, SBM détient-il encore d’autres cartes ou plans, pour relever ce nouvel défi?
En tout cas, en acceptant le poste de PM, l’homme a surement calculé, mesuré les risques, pour s’engager dans cette nouvelle aventure. Dans ce cas, ça passe, ou ça casse !