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Mali: le président appelle à un dialogue politique «inclusif» au centre du pays
Publié le dimanche 7 janvier 2018  |  RFI
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© aBamako.com
Lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita
Bamako, le 11 juin 2015, le CICB a abrité la cérémonie de lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita, c`était sous la Haute présidence de SEM, Ibrahim Boubacar KEITA
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Au Mali, le nouveau gouvernement dirigé par Soumeylou Boubeye Maïga a tenu son premier Conseil des ministres. Une rencontre à laquelle s’est invité le président IBK qui a voulu dresser une liste de priorités, parmi lesquelles la mise en place du programme présidentiel d’urgence sociale à destination des populations. Mais c’est surtout la sécurité qui préoccupe le président.
Le président malien a commencé son allocution par un vœu pieux : la mise en œuvre de « l’accord de paix doit être une priorité », dit-il. Le chef de l’Etat demande aux ministres d’initier très rapidement le projet de loi sur l’entente nationale qu’il a évoquée lors de ses vœux de début d’année. Une loi qui devrait comporter des mesures d’amnistie en faveur de certains acteurs de la rébellion armée de 2012.

Quant à la situation sécuritaire dans le centre du pays, le président malien demande à ce qu’un dialogue politique « inclusif » sur la situation sécuritaire dans cette région soit conduit sans délai. IBK ne donne pas plus de précisions sur les personnes qui pourraient ou qui devraient selon lui être intégrées aux discussions. Si le dialogue avec le prêcheur radical Amadou Kouffa semble exclu (du moins officiellement), beaucoup d’acteurs locaux estiment qu’il faut et surtout qu’il est possible de discuter avec les radicaux du centre.

En faisant référence aux élections, IBK se fait plus directif : « Je vous donne instruction d’éviter l’improvisation », dit-il. Pour cela, il faut un « fichier électoral crédible » et un « dépouillement transparent ». L’année 2018, martèle le président, est une année électorale, comme pour rassurer diplomates et autres observateurs de plus en plus nombreux à douter de la bonne tenue des présidentielles.
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