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Enseignement : Le Snec lève son mot d’ordre de grève de cinq jours
Publié le lundi 8 janvier 2018  |  L’Indicateur Renouveau
Démarrage
© aBamako.com par A.S
Démarrage des examens du DEF
Bamako, le 06 juin 2016. Les examens du Diplôme des études fondamentales (DEF) ont démarré sur toute l`étendue du territoire.
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Le bureau exécutif du Syndicat national de l’éducation et de la culture (Snec), qui avait déposé le 22 décembre 2017 un préavis de grève sur la table du ministre du Travail, de la Fonction publique, chargé des Relations avec les institutions. Cette grève de 5 jours qui devrait commencer ce lundi 8 janvier 2018 jusqu’au vendredi 12 janvier 2018 a été suspendue par le syndicat suite à des négociations tenues le vendredi dernier. Lesquelles ont permis au Snec d’obtenir la satisfaction sur 13 points sur les 15 points du cahier des charges.

Le Snec revendiquait l’intégration des enseignants des écoles communautaires (Ecom) et autres au titre de l’année scolaire 2015-2016 et le respect des termes de l’accord signé le 21 décembre 2016 entre le gouvernement et le Snec.



Le Snec demandait aussi la signature de l’arrêté d’intégration à la fonction publique des collectivités des Ecom, CDPE, CED, CIES, Caf pour le quota 2015-2016, la titularisation de tous les enseignants intégrés des Ecom, des CDPE, des CIES sur la base des dossiers qui ont permis leur intégration, l’augmentation à 40 000 F CFA de la subvention de 25 000 F CFA au même titre que le SMIG.

S’y ajoutent l’octroi à chaque professeur d’une prime d’activité en comité pédagogique et d’une prime de documentation, la mise en application du plan de carrière des enseignants et la signature de celui de la culture, la relecture de l’arrêté sur la mobilité des enseignants fonctionnaires des collectivités, la fixation des critères pour les autorisations et congés de formation, le traitement des dossiers de régularisation de la situation administrative des matricules, et de la situation des enseignants inscrits sur le fonds des collectivités (conseils de cercles de Kayes, Bougouni, Mopti).

Le Syndicat demandait aussi la majoration de l’indemnité des travailleurs des ministères de la Culture, de l’Artisanat, de la Jeunesse et des Sports, l’octroi des primes significatives au personnel de soutien et aux cadres non enseignants du secteur de l’enseignement, l’adoption d’une convention collective pour les écoles privées.

Après satisfaction de plusieurs points, le Snec a levé son mot d’ordre.

Mais la situation reste tendue à l’école, puisque le collectif des syndicats signataires du 15 octobre reste sur sa position. Des mouvements sont attendus ce matin sur toute l’étendue du territoire.

O.D.

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