Il y a toujours un sentiment d’insécurité chez les enseignants et les étudiants au Campus universitaire de Badalabougou malgré l’opération policière du 21 décembre 2017 qui a conduit à la saisie d’une importante quantité d’armes à feu et de machettes.
Le 19 décembre 2017, des affrontements entre étudiants ont fait au moins un mort et des blessés. Selon l’administration de la Faculté des sciences techniques et de technologies (FSTT), ce sentiment d’insécurité s’explique par le fait qu’aucune mesure concrète n’a été mise en œuvre depuis ce drame. Les autorités de l’Université exigent des dispositions pour faire face à ces violences.
Après la scène de violence sur le Campus universitaire, les étudiants et autres occupants sont toujours sur le qui-vive. Sur les ondes de Studio Tamani, un étudiant de la FSTT pointe du doigt “l’irresponsabilité de l’Etat” à offrir un cadre d’étude sécurisé aux étudiants. Selon Bernard Sadio, vice-doyen de la Faculté, la sérénité n’est pas encore retrouvée. Cependant, des mesures ont été envisagées au niveau du décanat. L’objectif est d’éradiquer la violence en milieu universitaire.
Le 21 décembre, une opération menée par la police du 4e arrondissement a permis de saisir plusieurs quantités d’armes à feu et des machettes sur le Campus de Badalabougou.