Dans une contribution reçue à notre rédaction, l’ancien footballeur international, Bréhima Minamba Traoré, non moins 3ème vice président de L’UNAFOM (Union nationale des Anciens Footballeurs du Mali) fait un diagnostic sans complaisance de la crise qui affecte le monde du sport roi dans notre pays. Il invite les anciens sportifs à agir et jouer leur partition dans la concorde et la solidarité. Lisez plutôt.
Un club, une association de sportifs, doivent être constitués à l’image d’une famille où il fait bon de se retrouver et où il règne la joie, l’amitié et la solidarité. Cette philosophie a déserté notre environnement depuis un certain temps.
Les sportifs que nous sommes, habitués aux défis sur les terrains, ne saurions baisser les bras et laisser mourir notre association et pourrir nos relations personnelles.
L’UNAFOM (Union nationale des Anciens Footballeurs du Mali), qui est notre bébé, nous oblige plus que jamais à nous serrer les coudes, à faire une analyse sans complaisance de la situation afin de trouver les solutions les meilleures aux maux qui la rongent.
Nous sommes aujourd’hui les héritiers de tous ces grands footballeurs qui ont fait la gloire de notre pays et qui ont écrit les pages les plus glorieuses de son histoire.
Nous leur devons un devoir de mémoire qui sera mieux conduit et mieux organisé par l’UNAFOM.
Nous sommes aussi la Providence de ceux qui ont la lourde charge de redorer aujourd’hui notre football.
Nous devons leur montrer qu’au soir de leur carrière, ils seront entourés des membres de la grande famille de l’UNAFOM.
Nous devons leur offrir une ambiance de joie et de sérénité, nous qui tenons les rênes de l’UNAFOM.
Nous sommes enfin l’espoir de ces jeunes footballeurs qui nous ont admirés en tant que sportifs et qui font aujourd’hui la fierté de toute une nation. Je veux citer nos cadets et nos juniors.
Nous ne devons pas leur montrer ce spectacle de déchirement interne qui secoue tout le football.
Nous avons un devoir envers tous ces jeunes de nos centres de formation dont notre comportement pourrait compromettre l’avenir.
Aujourd’hui, je viens à vous tous, à nous tous, pour que nous commençons à agir. Nous devons faire la part des choses. Respecter d’abord scrupuleusement le communiqué officiel de l’UNAFOM concernant notre position par rapport à la crise que nous traversons (lire communiqué en fac-similé) et baliser les différentes activités menées par l’UNAFOM en l’occurrence le football et le Maracana. Ceux qui veulent s’occuper de Maracana dans le cadre de la FEMADA peuvent s’adonner à cette activité. Ceux qui veulent s’occuper du football dans le cadre de l’UNAFOM peuvent s’adonner à cette activité.
Donc, il est nécessaire de clarifier les positions, de mieux comprendre, voire relire les textes afin que la transparence et la vérité aient droit de cité dans l’Association. C’est seulement alors que la concorde, l’amitié et la franche camaraderie reviendront.
Personne ne viendra faire le football à notre place et pour faire ce football chacun doit amener sa pierre. Amenons tous ensemble la pierre de l’UNAFOM.