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Edito : Remaniement présidentiel ?
Publié le mercredi 10 janvier 2018  |  Le Républicain
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© aBamako.com par A S
Journée nationale des Communes du Mali
Bamako, le 22 décembre 2017 le président IBK a présidé la Journée nationale des Communes du Mali au palais des sports.
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Le Président de la République du Mali, Ibrahim Boubacar Kéita a fait griller cinq PM depuis septembre 2013 : Oumar Tatam Ly, le fils de l’écrivain Ibrahima Ly ; Moussa Mara, le fils de du Colonel Joseph Mara ; Modibo Kéita, l’homonyme du père de l’indépendance du Mali ; Abdoulaye Idrissa Maïga et Soumeylou Boubeye Maïga. Pour autant les Maliens souffrent pour leur honneur qui reste à laver, et pour le bonheur qui semble s’installer dans l’imaginaire, apparaissant tel un mirage lointain, qui fuit encore plus loin, d’un gouvernement au suivant, sept jusque là.

Et comme si cela ne suffisait pas, El Hadj IBK annonce qu’il ne se priverait pas de changer encore de mouture, s’il le juge nécessaire. Le « nécessaire » c’est quoi, et il est où ? Dans la tête et l’imaginaire du Président ou dans la réalité vivante ? Pour un ancien collaborateur du Président IBK, aussi proche que devrait être un ‘’soigneur’’ de l’image de la présidence, son chargé de communication, en l’occurrence Racine Seydou Thiam, il n’est pas possible là haut, d’aider à résoudre la crise. Pour cette raison il a quitté le navire.

Le bateau est ivre, cette gouvernance, c’est la pirogue qui tangue sur le fleuve Djoliba, et qui continue sans boussole, elle tourne en rond, selon Tiebilé Dramé, le Président du Parena, « l’opposant devant l’éternel ». Impossible d’atteindre la rive en 7 mois, qui est visée depuis plus de 4 ans. IBK cherche la solution depuis plus de 4 ans qu’il est au pouvoir, il a eu cinq Premiers ministres et sept gouvernements, et le malheur des Maliens est tel qu’« au moins 716 personnes ont perdu la vie au Mali entre le 1er janvier et le 31 décembre 2017 ». Le décompte macabre fait état de plus de 2100 morts depuis le 4 septembre 2013.

Le Parena indexe la gouvernance politique : échec et mat ; la solution ne réside pas dans un remaniement ministériel, mais du président de la République. Un appel à « la convergence de toutes les forces démocratiques et patriotiques » autour d’un projet de gouvernance pour sauver le Mali. Réponse du berger à la bergère ? Le nouveau Premier ministre Soumeylou Boubeye Maïga à l’issue de la visite aux présidents des institutions, avise en bamanan kan : tous les passagers à bord ont intérêt à ce que le navire arrive à bon port.
B. Daou
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