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Commune du Mandé: L’Administration malienne visée par une plainte
Publié le mercredi 10 janvier 2018  |  Le Républicain
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Des partis politiques de la commune rurale du Mandé se sont tournés vers la justice en portant plainte contre l’administration accusée de mauvaise foi. L’information a été donnée le 6 janvier 2018 par les une coalition de partis comprenant le CAV, la FAD, la FCD, l’ ASMA et le PIDS. Les plaignants visent particulièrement le préfet de Kati qui est accusé de n’avoir pas mis en place des Autorités intérimaires après l’annulation de la dernière élection communale.

Selon Bernard Dakouo, le secrétaire général de la section ADP-Maliba, il est incompréhensible que l’administration ne puisse pas débloquer la situation de la commune du Mandé conformément à ce qui est recommandé par la loi. Effet, le bureau communal qui avait été mis en place par le préfet de Kati après l’élection communale passée a été annulé par la Cours suprême quelques mois après sa prise de fonction.

Depuis, la mairie se trouve dans une situation incertaine car le préfet n’a pas autorisé l’ancienne équipe à évacuer les affaires courantes. Pire, il n’a pas mis en place l’Autorité intérimaire préconisée par la loi. «La mairie de la commune rurale du Mandé fonctionne dans l’illégalité. Pourtant, tous les jours on établit des certificats de naissance, on officie des mariages et établit beaucoup d’autres documents », a affirmé Bernard Dakouo.

Selon Bakary Keïta, un membre de la section locale de CAV, rien ne saurait justifier la lenteur de l’administration. « Il n’y a pas de problèmes entre les partis politiques dans la commune rurale du Mandé, mais c’est l’administration. C’est pour cela que nous avons décidé de porter plainte contre l’administration le 20 décembre dernier », a –t-il déclaré.

Face à cette plainte, le préfet de Kati a établi une attestation donnant au maire débouté par la Cour suprême l’autorisation de travailler en tant que maire. Pour les partis politiques, cela est une entorse à la loi. « Pourquoi pas l’Autorité intérimaire? Les erreurs multiples de l’administration sont en réalité les signes d’une mauvaise foi », a dénoncé Amara Diallo, un ancien conseiller municipal.

Soumaila T. Diarra
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