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Séjour d’une importante délégation de la CMA à New York: La diplomatie malienne en panne ?
Publié le mercredi 10 janvier 2018  |  Le Républicain
Conférence
© aBamako.com par A S
Conférence de presse de la CMA sur la situation à Kidal
Les membres de la Coordination des Mouvements de l`Azawad (CMA) ont animé une conférence de presse le 18 Octobre 2016, afin de partager avec les journalistes, la situation de Kidal
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Sur invitation de l'ONG Independent Diplomat, une délégation de la Coordination des Mouvements de l'Azawad(CMA) séjourne, depuis dimanche dernier, aux États-Unis. La délégation est composée, entre autres de Bilal Ag Cherif et Alghabass Ag Intalla et elle doit rencontrer les membres du Conseil de sécurité de l’ONU pour faire part des observations de la CMA sur l'avancée du processus de paix.

Est-ce une démission diplomatique du Mali ? La réponse est OUI, selon Maître Cheick Oumar Konaré. L’avocat inscrit au barreau du Mali, dans une publication sur facebook, dit être révolté par trois choses. d’abord, dit-il, le fait que le Conseil de sécurité reçoive en privé un groupe rebelle est une insulte à la souveraineté du Mali car il traduit une reconnaissance diplomatique de ce groupe et encourage le développement d'une diplomatie parallèle à celle de l'Etat malien.

Or, même dans une fédération comme les États-Unis ou la Russie, toute diplomatie parallèle à celle de l'Etat fédéral constitue un crime. Secundo, l’avocat, avance : « il n'est ni légal ni légitime d'entendre en si haut lieu des rebelles en l'absence de leurs contradicteurs, notamment le gouvernement malien; en violant le principe du contradictoire, le Conseil de sécurité offre aux rebelles l'occasion de faire passer le Mali pour un État voyou ». Enfin, explique-t-il, le silence des autorités maliennes devant une telle situation ne me paraît pas tolérable.

Elle atteste une capitulation diplomatique du Mali après sa capitulation militaire au nord et au centre du pays. Maitre Cheick Oumar Konaré s’interroge en ces termes : « Je peux comprendre que le Mali ne puisse pas vaincre militairement les hordes rebelles alliées à leurs compères terroristes. Mais comment comprendre que les mêmes dament le pion à un État doté d'un ministère des Affaires étrangères et d'une bonne centaine d'ambassadeurs ? »
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Le Républicain N° 4380 du 7/5/2012

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