« Il y a eu davantage d’actes terroristes dans les régions de Mopti et Ségou que dans l’ensemble des cinq régions du nord du pays » ces 3 derniers mois. C’est ce qu’indique le dernier rapport trimestriel de l’Onu sur la situation sécuritaire au Mali. Le document souligne qu’il y a eu 22 attaques terroristes dans ces deux régions du centre du pays en fin 2017.
Durant ces 3 derniers mois, les groupes terroristes ont mené au total 71 attaques dans le pays. Parmi elles, 20 se sont produites dans la région de Mopti, 17 à Gao et 14 à Kidal. Le rapport de l’ONU précise aussi que 37 de ces 71 attaques ont été menées contre les forces de sécurité malienne. 22 dans les régions de Mopti et Ségou, 8 à Gao, 4 à Tombouctou, 2 à Koulikoro et 1 à Ménaka.
CRISE MALIENNE : Plus de 2000 morts au Mali depuis 2013 selon le Parena
De septembre 2013 à nos jours, plus de 2100 personnes ont trouvé la mort et près de 1200 blessés au cours de divers incidents armés dans le pays, selon un communiqué rendu public le week-end dernier par le Parena. Dans ce document, le Parti pour la renaissance nationale souligne que l’année 2017 a été la plus meurtrière pour le Mali depuis l’accession du président Ibrahim Boubacar Kéita à la magistrature suprême. Djiguiba Kéita dit PPR, secrétaire général du Parena, a fait ce bilan macabre sur les ondes de Studio Tamani.
ANSONGO : Pénurie d’eau dans la Commune de Tinhamma
Pénurie d’eau dans la Commune de Tinhamma dans le cercle d’Ansongo. La population du site d’Azoulmoukou ne dispose d’aucun point d’eau. Elle lance un appel aux autorités et ONG pour pallier cette situation. L’eau que la population consomme est issue d’une marre stagnante en voie de disparition.
KADIOLO : Les grèves des enseignants incitent les élèves à aller sur les sites d’orpaillage
Les grèves des enseignants inquiètent les parents d’élèves des villages riverains des sites d’orpaillage du cercle de Kadiolo. Selon eux, la fermeture des classes incitent les élèves à aller vers les sites d’orpaillage afin de gagner de l’argent. Ces parents craignent que certains élèves ne reviennent pas à la reprise des cours. Les populations invitent les autorités à mettre tout en œuvre pour trouver une solution à cette situation.