Lors d’une conférence de presse animée ce jeudi au siège de son quartier général, le général, Moussa Sinko Coulibaly a confirmé qu’il a rencontre le leader du CDR Mohamed Ali Bathily dit Ras Bath pour mener avec lui son programme de changement. Il a également expliqué les causes du report de son ‘grand rassemblement’, dus au dommages causées par l’association Ancardine Internationale et dénoncer le caractères dictatorial du régime d’IBK : Nous Vous livrons ici l’intégralité de son intervention :
Mesdames et Monsieurs
Merci de répondre à notre invitation
Nous tenons à vous informer que le président Keita et son Gouvernement dirigé par le premier ministre Maiga ont décidé de saboter le lancement du mouvement populaire « plateforme pour le changement ». depuis plusieurs semaines , les sympathisants du mouvement des Clubs de soutien a Moussa Sinko Coulibaly ont entamés les démarches nécessaires pour la location du stade du 26 mars afin de procéder au lancement de la plateforme pour le changement . Après avoir conclu un accord avec la direction du stade, les membres des clubs de soutien à Moussa Sinko Coulibaly ont entrepris de communiquer à la communauté nationale et à la communauté internationale du 20 janvier pour le lancement du mouvement populaire « plateforme pour le changement »
Le président Keita et son gouvernement dirigé par le premier ministre Maiga, après avoir constate qu’un demi million de maliens sont prêts à aller au stade pour manifester leur désira de changement, ont décidé d’annuler l’autorisation qui nous avait été au préalable accordée.
Soucieuse de maintenir un climat de paix sociale en ce début d’année, nous avons tenté sans succès plusieurs médiations à travers de hautes personnalités du pays. Au passage le président Keita et son gouvernement avancent le motif que l’Association Ancardine Internationale a détruit et rendu inutilisable pour plusieurs mois. Notre surprise a été grande voulant chercher des solutions de rechange, nous avons découvert que instruction a été donne à tous les établissements publics de refuser l’accès aux forces du changement, en particulier celles qui soutiennent Moussa Sinko Coulibaly.
Un régime qui ferme les stations radios sans raison, un régime qui harcèle les stations télé sans raison, un régime qui empêche les manifestations publiques sans raisons ; on appelle ce régime en français une dictature. Puisqu’il convient désormais d’appeler le régime du président KEITA et de son gouvernement dirige par le premier ministre MAIGA une dictature, nous demandons a cette dictature d’arrêter sans délai ce petit jeu qui ne mène nulle part.
Nous tenons la dictature du président KEITA comme responsable des écoutes illégales de nos téléphones et de la violation permanente de nos vies privées. Nous tenons la dictature du président KEITA et de son gouvernement pour responsable des tentatives d’assassinat, d’enlèvement, des menaces, d’intimidation, de harcèlement dont sont victimes les forces du changement, et en particuliers les membres des clubs de soutien à Moussa Sinko Coulibaly.
Les forces du changement, sont des forces démocratiques et elles comptent rester démocratiques. c’est pourquoi nous avons pris acte de l’annulation décidée par le gouvernement . Nous invitons toutes les institutions de l’Etat a ne pas céder aux pressions du régime en place, a respecter le jeu libre et juste de la démocratie. Anticipant sur les pressions futures, nous demandons à toutes les institutions et tous les services de l’Etat de concourir au renforcement de la démocratie au Mali et non a conduire le pays au chaos et a la destruction. Il est de votre devoir de servir notre pays et non servir un homme ou un régime.
Nous informons la désormais dictature du président KEITA et son gouvernement qu’aucune manœuvre administrative, aucune menace de quelque nature que ce soit ne sauraient arrêter les forces du changement dans leur quête de justice , de paix et de sécurités notre pays. Nous aimons ce pas et personne ne peut nous empêcher de travailler pour le bien être de nos populations ou de faire la promotion de la bonne gouvernance au Mali.
Nous allons continuer a dire les vérités qu’un club n’a pas envie d’entendre nous appelons les forces du changement à la patience et nous assurons les populations maliennes que leur calvaire prendra fin au mois de septembre prochain.
Nous avons décidé a défaut de le faire au stade du 26 mars, de faire le baptême de notre mouvement sur un terrain prive. Les détails de changement seront communiqués par nos canaux habituels de communication