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Enfin le Mande a ses journées culturelles du 13 au 14 Janvier 2018 !
Publié le vendredi 12 janvier 2018  |  Carrefour
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L’organisation de ces journées culturelles mandingues est l’association : le Grand Forum du Mandé (GFM) ou « Mandé Bolon Ba » dont le récépissé de déclaration date du 19 août 2015. Cette association constituée de l’ensemble des mandékas (tous ceux qui ont en eux la culture mandingue dans le monde) s’est fixée comme ambition entre autres de rassembler les ressortissants du Mandé autour de questions d’intérêts commun, de promouvoir le progrès économique, social et culturel du Mandé, de jouer le rôle d’observatoire et d’interface entre les communautés du Mandé et les autorités nationales, de redonner au Mandé son lustre d’antan par la préservation et la sauvegarde de ses valeurs fondatrices.

Toutes choses qui justifient donc ces journées culturelles au palais des sports Salamata Maïga, sous le haut parrainage du Président Ibrahim Boubacar Keïta. Ces journées seront animées par des artistes mandingues à travers des symphonies musicales glorifiant l’entente, la paix, le développement, comment l’union sacrée des douze rois du Mandé ont pu amener l’entente entre tous après l’adoption de la charte de Kurukanfuga en 1236 ?

La réponse à cette question sera dite lors des journées culturelles par les griots du Mandé. Notons que cette charte reconnue par l’UNESCO continue à gérer des millions d’âmes dans l’ouest africain. D’autres types spécifiques de danse seront animés par des troupes de Djoliba, Nana-Kenieba, Kirirna, le dansa de Kayes, le dianguran de Kenieba, le soli de Kita, la troupe mamaya de Kankan etc…

Les ambitions du GFM sont un excellent challenge que les mandékas doivent réussir ensemble et un énorme défi qu’ils doivent révéler dans l’union et la concorde. Déjà à leur tableau de chasse, les animateurs de ladite association ont réussi à circonscrire quelques différents entre les populations mandingues de Kangaba à Kita. Vivement donc ces journées. Le Mandé tanguera, mais ne chavirera jamais. Comme le disait l’écrivain William Faulker : « Le passé n’est jamais mort, il n’est même pas passé ». C’est le cas de la culture mandingue.

Siramakan KEITA
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