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Moussa Sinko Coulibaly : « Nous tenons la dictature du président KEITA comme responsable des écoutes illégales de nos téléphones »
Publié le vendredi 12 janvier 2018  |  mali24.info
Conférence
© aBamako.com par Momo
Conférence de presse de Moussa Sinko Coulibaly
Bamako, le 11 janvier 2018 le général, Moussa Sinko Coulibaly animé une Conférence de presse au siège de son quartier généra
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C’est la révélation faite par Moussa Sinko Coulibaly, lé général démissionnaire lors d’une conférence de presse à son siège à Faladié ce jeudi 11 janvier 2018 .

Lisez l’extrait de sa déclaration face aux journalistes.

"Nous tenons la dictature du président KEITA comme responsable des écoutes illégales de nos téléphones et de la violation permanentes de nos vies privées. Nous tenons la dictature du président Keita et son gouvernement pour responsables des tentatives d’assassinat, d’enlèvements, de menaces, d’intimidation, de harcèlement dont sont victimes les forces du changement, et en particuliers les membres des clubs de soutien à Moussa Sinko COULIBALY.

Les forces du changement sont des forces démocratiques et elles comptent rester démocratiques. C’est pourquoi nous avons pris acte de l’annulation décidée par le gouvernement. Nous invitons toutes les institutions de l’Etat à ne pas céder aux pressions du régime en place, à respecter le jeu libre et juste de la démocratie. Anticipant sur les pressions futures, nous demandons à toutes les institutions et tous les services de l’Etat de concourir au renforcement de la démocratie au Mali et non à conduire le pays au chaos et à la destruction. Il est de votre devoir de servir notre pays et non servir un homme ou un régime.

Nous informons la désormais dictature du président KEITA et son gouvernement qu’aucune manœuvre administrative, aucune menace de quelque nature que ce soit ne sauraient arrêter les forces du changement dans leur quête de justice, de paix et de sécurité dans notre pays. Nous aimons ce pays et personne ne peut nous empêcher de travailler pour le bien-être de nos populations ou de faire la promotion de la bonne gouvernance au Mali.

Nous allons continuer à dire les vérités qu’un club n’a pas envie d’entendre. Nous appelons les forces du changement à la patience et nous assurons les populations maliennes que leur calvaire prendra fin au mois de septembre prochain.

Nous avons décidé à défaut de le faire au stade du 26 mars, de faire le baptême de notre mouvement sur un terrain privé. Les détails de ce changement seront communiqués par nos canaux habituels de communication".

Source: mali24
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