L’ex-général de l’armée malienne Mousa Sinko Coulibaly, qui a démissionné en décembre des rangs des forces armés pour se consacrer à la politique, se taille une place de choix dans les quotidien maliens parus ce vendredi.
‘’Le général Moussa Sinko Coulibaly dénonce la dictature d’IBK et promet que le calvaire des Maliens prendra fin en septembre prochain’’, écrit le quotidien privé l’Indépendant avant d’ajouter : ‘’le général démissionnaire a dénoncé le refus des autorités de lui louer le stade du 26 mars pour y lancer le 20 janvier (fête de l’armée) sa plateforme pour le changement’’.
Le quotidien l’Indicateur du renouveau, sous le titre ‘’Bataille pour la présidentielle de 2018 : Moussa Sinko tient le régime IBK pour responsable des tentatives d’assassinats,’’ affirme que Moussa Sinko ne cache pas le menaces dont sont victimes lui et ses proches. Ainsi, il le cite de la sorte : ‘’Nous tenons la dictature du président Keita et son gouvernement pour responsables des tentatives d’assassinats, d’enlèvements, de menaces, d’intimidation, de harcèlement dont sont victimes les forces du changement et en particulier les membres de mes clubs de soutien’’.
S’intéressant au même sujet, Le républicain, proche de l’opposition, indique que si le stade du 26 mars lui est refusé, Moussa Sinko Coulibaly maintient tout de même à la date du 20 janvier pour le lancement de sa plateforme en vue de l’élection présidentielle. ‘’ Nous avons décidé à défaut de le faire au Stade du 26 mars, de faire le baptême de notre mouvement sur un terrain privé. Les détails de changement seront communiqués par nos canaux habituels de communication,’’ a déclaré l’ex-général Coulibaly dans les colonnes du Le républicain.
Sur un tout autre sujet, le quotidien l’Indépendant signale une attaque dans le centre du Mali. ‘’4 militaires blessés, 1 disparu, 3 véhicules endommagés dont une citerne,’’ indique le confrère en guise de bilan de cette nouvelle attaque hier jeudi contre les forces armées maliennes, non loin de Hombori dans la région de Mopti située au centre du Mali.
Pour sa part, le quotidien public l’Essor informe que le nouveau Premier ministre Soumeylou Boubèye Maiga s’est rendu hier, et ce pour la première fois depuis sa nomination, chez le chef de file de l’opposition. Objectif : ‘’concerter pour avancer ensemble,’’ croit savoir le confrère.