Terrorisme. Un groupe djihadiste lié à Daech a revendiqué ce vendredi une série d’attaques par le biais d’une agence de presse mauritanienne, dont celle survenue hier contre des soldats français de l’opération Barkhane au Mali, en blessant trois, rapporte BFMTV.
C’est donc l’organisation djihadiste d’Adnan Abou Walid Sahraoui qui est à l’origine de l’attentat à la voiture piégée dirigé contre un convoi de l’armée française au Mali le 11 janvier, blessant trois militaires, dont un grièvement, indique BFMTV. C’est par le biais de l’agence de presse mauritanienne ANI (Agence Nouakchott Information) que les islamistes ont affirmé être à l’origine de cette attaque. Ils en revendiquent également une autre contre un commando américain au Niger, le 4 octobre dernier, qui avait coûté la vie à quatre soldats américains et autant de militaires nigériens.
Un attentat le jour des cinq ans de l’opération Serval
C’est alors qu’une colonne de l’armée française faisait route entre Ménaka et Indelimane, dans le nord-est du pays, qu’une voiture piégée est venue se faire exploser à proximité, cinq ans jour pour jour après le lancement de l’opération française Serval, à laquelle a depuis succédé l’opération Barkhane, au rayon d’action plus vaste. Le militaire français le plus grièvement blessé a été rapatrié en France pour y être hospitalisé.