Le PARENA condamne la honteuse répression du sit-in pacifique organisé, le 12 janvier, par le collectif des femmes, «les Amazones», contre les violences conjugales.
La police a dispersé, à coup de gaz lacrymogène, des manifestantes aux mains nues devant l’Assemblée Nationale. Certaines d’entre elles ont été blessées. Des femmes enceintes ont été brutalisées au cours de cette opération que rien ne justifiait.
Avant «les Amazones», les forces de l’ordre avaient «gazé» successivement les épouses des travailleurs compressés d’HUICOMA (le 4 janvier) et les manifestants de «Waati sera» (le 10 janvier).
De même le meeting de lancement de la « Plateforme du changement » prévu au stade du 26 mars a été annulé suite à de pressions exercées par le gouvernement.
Le PARENA dénonce cette dérive autocratique et autoritaire du régime d’IBK et de son gouvernement.
Le président IBK et son nouveau gouvernement font planer de sérieuses menaces sur les libertés démocratiques fondamentales, notamment sur le droit de manifestation pacifique et la liberté d’expression.
C’est intolérable et inacceptable.
Le président et son gouvernement sont seuls responsables du climat de violence qu’ils sont entrain d’instaurer.
Dans son adresse à la Nation, à l’occasion du Nouvel an, le Chef de l’État a proféré des invectives et des menaces à l’endroit des opposants qu’il a qualifiés «d’imposteurs»! (pas moins)!
La semaine dernière, lors de la cérémonie des vœux, le président n’a pas hésité à menacer de sanctions ceux qui critiquent son régime et la mauvaise gouvernance qu’il a instaurée depuis 2013!!!
Le Mali est-il tombé sous une nouvelle dictature?
Le PARENA invite toutes les forces démocratiques à se dresser contre les violations répétées des libertés protégées par la constitution de 1992 et contre les menaces qui pèsent sur notre démocratie.