Député de Nara, membre de la Commission Affaires étrangères de l’Assemblée nationale, l’honorable Niamé Keïta a officialisé son départ du Rassemblement pour le Mali (RPM), en déposant, la semaine dernière, sa lettre de démission. Mais avant, l’élu avait pris le soin d’informer sa base et ses nombreux soutiens tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays.
Pourquoi cette démission de Niamé Keïta des rangs d’une formation (le RPM) qu’il a rejoint en 2012 lorsqu’il décida de faire carrière en politique après une brillante carrière au sein de la police nationale ? Pour l’instant, l’élu de Nara s’abstient de faire des commentaires.
Cependant, des proches indiquent qu’il n’était plus en phase avec sa formation depuis des mois. Et Niamé ne cachait guère ses sentiments dans les couloirs de l’hémicycle. Au même moment, il prenait ses distances avec les instances du parti.
Son départ constitue sans doute une grosse perte pour le parti au pouvoir. En effet, Niamé Keïta, en plus d’être très populaire à Nara, est un homme qui a de solides réseaux relationnels au sein de la diaspora malienne en France et ailleurs. Aussi, l’ancien policier a marqué son passage à la police malienne par des actions qui restent graver dans la mémoire des Maliens. Ce qui a fait qu’aujourd’hui des «clubs de soutien à Niamé » se créent un peu partout à Bamako et à l’intérieur du pays…
Après sa démission, des questions se posent sur la future destination de Keïta. En attendant, il semble que certaines formations et même des candidats à la présidentielle de 2018 sont fortement intéressés pour « engager » l’enfant de Nara