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Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), Président de la République du Mali : « J’ai trop encaissé, je me suis réveillé et je vais sévir »
Publié le mardi 16 janvier 2018  |  Le Pays
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© aBamako.com par A S
Lancement de la FEBAK 2018
Le Président IBK a procédé le 13 Janvier 2018 au lancement officiel de la FEBAK 2018.
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Dimanche soir, la télévision nationale diffusait la rencontre IBK-société civile à l’occasion de la présentation des vœux de nouvel an au palais présidentiel, Koulouba. En présence de sa famille politique (RPM), des alliés de la convention de la majorité présidentielle (CMP), le Président de la République a encore répondu ceux-là qui critiquent son bilan tout le temps.

« J’ai trop encaissé, je me suis réveillé et je vais sévir ». Voilà en substance les propos d’IBK en réponse à ses « détracteurs ».

IBK va loin en prenant nommément le cabinet du chef de file de l’opposition par son nom. Il pense que cette opposition ne sert à rien alors qu’elle a à sa possession 500 millions afin de jouer pleinement le rôle d’une vraie opposition.
« J’ai donné 500 millions à l’opposition, mais elle passe le clair de son temps à m’insulter. Elle ne sert à rien. Comme c’est la loi qui l’autorise alors, on va revoir ».

Le Président IBK veut reposer son espoir sur la société civile qui d’après lui joue un grand rôle dans la stabilisation du Mali. « Vous, société civile, ici présente, méritez d’être accompagnée au regard de votre contribution dans la stabilisation du Mali. Les 500 millions de l’opposition n’ont servi à rien. Nous n’avons pas de l’argent à jeter par la fenêtre. Il faut aller avec ceux qui ont l’amour de ce pays»

IBK a profité aussi de cette occasion de présentation de vœux aux forces vives de la Nation pour répondre ceux qui estiment qu’il est urgent aujourd’hui d’aller vers un changement de gouvernance. IBK résume cela en une transition qu’il a condamné. Il promet que cela ne se fera pas au Mali et que les élections présidentielles se tiendront conformément aux délais constitutionnels.

Le Président de la République, IBK, n’est pas à sa première réaction. Il a toujours profité des circonstances pareilles pour répondre aux critiques des Maliens qui pensent que son bilan est noir.

Kèlètigui Danioko
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