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Humeur : Les chemins de l’enfer…
Publié le mardi 16 janvier 2018  |  Azalaï-Express
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On n’a pas forcément besoin d’aller dans une école de sorcellerie pour être un occultiste. L’être humain est la seule créature au monde capable de se faire harakiri et aller en enfer. Il y a plusieurs façons de mourir et plusieurs façons d’aller en enfer. De toutes les mille façons de mourir. Nous avons retenu trois façons pour vous. On peut mourir de façon naturelle. On peut se faire tuer. On peut aussi se faire harakiri. Dans ce dernier cas, les saintes écritures rapportent qu’on ira en enfer.





L’enfer est supposé être le châtiment suprême infligé le jour du jugement dernier. Certains sont tellement pressés d’y aller, donc, ils ont décidé de faire l’expérience dans la vie ici-bas. C’est le cas de quelques « apprentis sorciers » qui ont décidé d’emprunter les multiples chemins menant en enfer. Comme ces chemins sont généralement pavés de bonnes intentions, ils ont décidé de les essayer. De tous ces « apprentis ésotéristes » quelques-uns ont retenus notre attention. Dans la perspective de la présidentielle de 2018, ils font feu de tout bois.

Quelques-uns après une brillante carrière à l’international ont décidé d’écouter des laudateurs qui les assurent qu’ils sont présidentiables. Il y a d’autres qui ont décidé de mordre la main qui les a nourrit pendant quatre bonnes années. Eux aussi veulent essayer ce que cela fait de jouer à se faire peur ou de se faire harakiri. Dans ce lot, on rivalise de slogans, de stratégies et de médisances à l’encontre du grand patron et de son régime. Seulement, nos apprentis sorciers ont oublié que « quand on soupe avec le diable, il ne suffit pas d’avoir une louche plus grande que la sienne. »

C’est ainsi qu’en manque de sensations fortes, ils ont décidé de s’attaquer à plus fort qu’eux et de la façon la plus maladroite possible. Cantonnés, derrière des discours harangueurs de foule et choisissant des gros mots, ils vouent tout le régime et le bilan aux gémonies. Mais qui sont-ils pour juger un homme et son règne. Les saintes écritures ne recommanderaient, t-ils pas « ne juges point, et tu ne seras pas juger » ?

C’est très oser de vouloir s’attaquer à un homme qu’on ne « trimbalé pas.» Un homme s’alimente à la bourgeoisie européenne avec comme plat d’entrée, une part de tarte aux légumes ou de quiche lorraine, en toute légèreté avec une salade composée ou un petit bol de soupe et en toute sobriété avec un tartare de bar ou un carpaccio de champignons. Ces apprentis sorciers qui n’ont jamais goûté à la Daurade royale en croûte de sel et d’algues, sauce à l’aneth, pensent-ils réellement vouloir faire peur au maître des céans ? C’est méprendre, oh que si ! Ils n’ont jamais appris que le pouvoir c’est Dieu qui le donne. Et aussi notre tradition et culture légendaire recommanderait qu’on ne s’attaque point aux plus âgés.

Monter sur l’arbre de la transparence n’est pas donné à tout le monde. Il ne s’agit pas de vouloir y grimper. Il s’agit de s’assurer qu’en montant que les fonds des pantalons soient bien solides. Sinon les chemins menant à l’enfer sont toujours pavés de bonnes intentions. Un état de conscience est nécessaire pour recadrer nos vaillants harangueurs de foule. On dirait qu’ils sont sourds aux sons des casseroles qu’ils trimbalent derrière eux. Ces sons assourdissants qui réveilleraient même des morts. Une célèbre métaphore de chez nous affirme « Chi bané té ladilikan mé » qui se traduit aisément en français « un cabri mort n’a pas peur d’un couteau.» Mais pourquoi devraient-ils avoir peur, quand ce sont eux même qui veulent se faire harakiri ?

Si certains de ces esprits malins sont sur le terrain pensant avoir vu midi devant leur porte, que dire de l’autre qui organise des meetings dans des mosquées. A force d’être hanter par les fantômes des morts qu’il a occasionnés dans une partie du pays, a perdu le sommeil. Donc, il fait le tour du monde.

Nos apprentis sorciers jouent à un jeu dangereux, celui de l’arbre de la transparence. Briguer les suffrages d’une population meurtrie et désabusée par des slogans creux sans lendemains, n’est pas une mince affaire. Mais que peut-on conseiller à quelqu’un décidé de se pendre si n’est de lui souhaiter une bonne mort et un agréable séjour en enfer. Dieu veille !

La Rédaction

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