La première édition de la Journée Mondiale de la Culture Africaine et Afro-Descendante (JMCA) se tiendra du 23 au 24 janvier prochain à Bamako. La rencontre a pour objectif de promouvoir la charte de la renaissance culturelle africaine, adoptée par l’Union Africaine en 2006.
« Promouvoir la charte de la renaissance culturelle Africaine et vulgariser son contenu auprès des populations », tel est l’objectif de la 1ère édition de la Journée Mondiale de la Culture Africaine et Afro-descendante (JMCA), prévue à Bamako du 23 au 24 janvier prochain au Palais de la Culture ‘’Amadou Hampathé Ba’’. Placée sous la présidence du chef de l’Etat Ibrahim Boubacar Keïta, la rencontre mobilisera les ministres de la Culture des Etats membres de l’Union Africaine, des représentants de l’Unesco, ceux du Réseau Africain des Promoteurs et Entrepreneurs Culturels (RAPEC)… Avec au menu : des conférences-débats, des projections de films, des prestations artistiques et culturelles entre autres. ¨
D’après le président de la commission d’organisation du JMCA Pr. Adama Samassékou, ancien ministre et conseiller à la Présidence de la République, plusieurs thématiques seront abordées. Au nombre desquelles: « la diversité culturelle et linguistique, socle du nouveau panafricanisme et de la renaissance africaine, la Culture, levier du développement économique en Afrique, Contribution de la Culture à la construction du citoyen panafricain, construction d’une passerelle dynamique entre les afro-descendants, la diaspora et l’Afrique ».
Faut-t-il le préciser, la Charte de la renaissance culturelle africaine, adopté en 2006 à Karthoum au Soudan, consiste à l’Afrique de s’affirmer culturellement dans un monde globalisé.
« Se fixant pour objectif d’affirmer la dignité de l’homme africain et de la femme africaine ainsi que le fondement populaire de leur culture, cette Charte associe le progrès et le développement dans un environnement propice à une véritable démocratie culturelle », a précisé le Pr. Adama Samassékou. Mais malheureusement déplore-t-il, 12 ans après son adoption, elle n’a été ratifiée que par douze Etats africains. Pour cette donne rappelle-t-il, le Réseau Africain des Promoteurs et Entrepreneurs Culturels (RAPEC) en partenariat avec l’UNESCO a organisé à Lomé en 2011, le premier congrès panafricain sur le rôle de la culture dans le développement de l’Afrique.
Une rencontre à l’issue de laquelle, les participants ont décidé de dédier la date du 24 janvier à la célébration de la Journée mondiale de la Culture Africaine (JMCA). Premier pays à honorer ses engagements dans l’application des clauses de la charte, soutient Adama Samassékou, le Mali a été désigné pour abriter la première édition.