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Jeux illicites : Meurtre d’un propriétaire de casino mobile à Bacorobabougou
Publié le mardi 16 janvier 2018  |  L’Indicateur Renouveau
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Les machines à sous mobiles se multiplient dans la capitale et attirent une nuée de joueurs. Vers Bacorobabougou, un client joue 30 000 F CFA en une journée.

Pris de regret, il réclame qu’on lui rembourse 15 000 F CFA, ce que le propriétaire refuse. Tard dans la nuit, M. T., accompagné par deux de ses amis, revient réclamer son argent. Refus de nouveau du propriétaire. Finalement, l’un des accompagnants de M. T. blesse mortellement le jeune propriétaire du casino.



Informés, le commissaire principal du 13e arrondissement et son adjoint se rendent sur les lieux pour constater les faits. Depuis ce coup mortel, une lutte acharnée est engagée par le commissariat du 13e arrondissement contre ces jeux illicites. A l’heure qu’il est, plus d’une vingtaine de machines sont saisies par les agents mobilisés.

Selon les explications du commissaire adjoint, les saisies continuent dans les quartiers de Bamako et sur toute l’étendue du territoire national, car, dit-il, “l’instruction a été donné par la direction générale de la police nationale. Les propriétaires de machines interpellés sont déférés devant les procureurs des différents tribunaux”.

Devant un kiosque, se presse une foule d’adolescents et de ménagères dont certaines portent des bébés. A l’intérieur du kiosque, le gérant est installé devant une petite machine projetant une lumière multicolore semblable aux kaléidoscopes des boites de nuit mais en plus modeste. Les clients sont agglutinés autour de lui.

La machine à sous présente un tableau qui affiche 8 icônes : lion, buffle, lapin, panthère, cheval, chimpanzé, bébé, girafe. “Vous posez le doigt sur une icône, après avoir placé la pièce à l’intérieur de la machine. Le tableau d’affichage indiquera le montant du gain, après quelques secondes de marche du moteur”.

L’affaire n’est pas aussi simple que ça. Elle peut aboutir à des drames comme celui de Bacorobabougou. D’où la décision salutaire de la direction générale de la gendarmerie de mettre le holà à cette activité illicite.

Adama Diabaté, Stagiaire

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