Le paysage politique malien vient de s’enrichir d’un nouveau parti. Il s’agit de l’Union des Démocrates Indépendants du Mali (UDI-Mali). Les responsables de cette formation ont procédé au lancement officiel de ce parti le samedi dernier à la Maison des Jeunes de Bamako.
Dirigé par notre confrère Ousmane Koné, Directeur de la publication de l’hebdomadaire le «Hoggar», cette jeune formation se donne comme objectif l’émergence d’une société fondée sur des principes démocratiques concordant avec les aspirations de liberté, d’égalité, de justice et de bien être. Dans son combat de préservation des principes de démocratie, de l’unité nationale et de l’intégrité du territoire, l’UDI-Mali fait le serment de construire un Mali de paix en y instaurant une cohésion sociale érigée sur la solidarité entre les hommes et les zones géographiques du pays. Pour Ousmane Koné, ces valeurs inaliénables et imprescriptibles comportent, pour la génération des acteurs de UDI-Mali, l’obligation de cultiver le dialogue et la tolérance qui sont les règles d’or d’une cohabitation féconde en disposant de façon impérative que la République du Mali est une et indivisible. Dans son discours de lancement, le président de l’UDI-Mali a expliqué que la démocratie malienne, chèrement acquise, se trouve dans un abime d’incertitude. Selon lui, ce chaos politique se trouve précipité par des promesses électorales foulées aux pieds et rythmé par l’absence de l’autorité de l’Etat avec son corollaire d’injustice, de corruption.
Les populations maliennes ambitionnent légitimement de vaincre leur état de pauvreté par une participation active et pérenne à la croissance de richesse nationale. Il a expliqué que les Maliens se doivent, pour ce faire, de créer les conditions d’une relance véritable des actions de développement à travers une responsabilisation des individus et des collectivités par l’émergence d’un service public fort dépourvu de clientélisme, d’injustice. Ce qui est assurément tributaire de la gestion transparente des ressources nationales et d’une capitalisation des acquis en créant les conditions d’une relance véritable des actions de développement. Il faut noter que le dernier né des partis politiques est essentiellement composé de jeunes de divers horizons.