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Pr. Baba Berthé, PDG de la CMDT à Koutiala: «Nous avons des capacités d’égrainage très limitées au regard de nos ambitions de rester un leader de la production cotonnière africaine»
Publié le mercredi 17 janvier 2018  |  Le Républicain
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© aBamako.com par I.DIA
Atelier de mise en place des interprofessions céréalières au Mali
Le Conseil National du Patronat du Mali (CNPM) a abrité ce mardi 27 Aoùt 2013, un atelier d`orientation du processus de mise en place des interprofessions céréalières au Mali. Organisé par l`USAID, cet atelier a enregistré la présence de S.E Mary Beth Leonard, ambassadrice des USA au Mali, Baba Berthé, ministre de l`Agriculture du Mali et Tiénan Coulibaly,ministre du Commerce et de l`Industrie du Mali
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Dans le cadre de son programme de suivi de la campagne de commercialisation du coton graine et de suivi de la campagne d’égrenage dans les zones cotonnières, le ministre de l’Agriculture, Dr. Nango Dembélé accompagné d’une forte délégation dont le PDG de la CMDT, Pr. Baba Berthé a rencontré, le vendredi 12 janvier 2018, les travailleurs et les producteurs dans la capitale de l’or blanc dénommé « la filiale Nord Est » pour faire le point des réalisations de la campagne écoulée et des prévisions pour la prochaine campagne. La rencontre a enregistré la présence des autorités administrative et municipale de Koutiala.

Au cours de cette rencontre, l’Administrateur général de cette filiale, Oumar Diakité a indiqué que 19 milliards de francs CFA ont été déjà payés aux producteurs dans le cadre de la campagne d’égrainage parmi les cotons ramassés soit 60% des payements effectués.

Pour lui, le reste des stocks de cotons sera ramassé d’ici le 29 mars 2018 et l’ensemble des producteurs seront payés avant le 30 avril prochain. Cependant, il sied de noter qu’en marge de la rencontre avec les travailleurs et les producteurs, la délégation avec à sa tête le ministre de l’Agriculture, Nango Dembélé a visité l’Usine 4 de Koutiala où le chef d’Usine, Famakan Dembélé a relevé que la campagne d’égrainage se déroule très bien à ce niveau. Selon lui, l’Usine 4 est en avance sur la campagne de 10 jours. « Nous sommes en 85ème jour d’égrainage et nous avons égrainé 38 milles tonnes sur un objectif de 32 milles tonnes.

Donc, l’égrainage se déroule très bien, nous sommes à plus de 115% des prévisions.», a-t-il dit. Et de rappeler que la production cotonnière garde le cap dans la zone par rapport aux années précédentes. Selon le chef d’Usine 4, Famakan Dembélé, il existe six usines pour la filiale Nord Est dans la capitale de l’or blanc (Koutiala) dont quatre à Koutiala ville et une Kimpinrena et Farangana. Dans son intervention, le PDG de la CMDT, Pr. Baba Berthé a noté la nécessité du renforcement des capacités d’égrainage pour garder le cap du premier producteur africain du coton. « Nous avons des capacités d’égrainage très limitées au regard de nos ambitions de rester un leader de la production cotonnière africaine.

Le défi auquel nous sommes confrontés est que nous pouvons produire mais nous risquons de ne pas pouvoir égrainer si nous ne renforçons pas nos capacités industrielles. Nous sommes en train d’exécuter un programme actuellement dont le projet de Kadiolo est à un niveau très avancé et qui doit être opérationnel à la fin du mois de janvier au début du mois de février prochain.», a-t-il expliqué. Avant d’ajouter que s’agissant de Kimparana, le financement est déjà acquis au niveau des pôles bancaires locaux et avec l’accompagnement d’une banque extérieure.

Parlant de la modernisation des unités industrielles, il dira que ce travail a déjà commencé. « En dehors des usines de premières générations qui datent des années 60, nous sommes en train de moderniser Sikasso et Sikasso II, Koumantou, Koutiala et Koutiala II et Dioïla. Je pense que ça devrait nous permettre de renforcer nos capacités d’égrainage. En long terme, il faut que nous nous préparions à transformer une partie du coton que nous produisons car la valeur ajoutée c’est à partir de la filature et du tissage. Malheureusement nous n’avons ni unité de tissage, ni unité de filature.», a-t-il conclu.

Moussa Dagnoko
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