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Me Mountaga Tall président du CIND FYT à propos de la situation du pays : « La gouvernance d’IBK sera soumise à la sanction du peuple »
Publié le mercredi 17 janvier 2018  |  L’Indicateur Renouveau
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© aBamako.com par A S
sommet Afrique-France Visite du ministre TALL inspecte
Bamako, le 10 janvier 2017 Le ministre de l’Economie numérique et de la Communication, Porte-parole du gouvernement, Me Mountaga Tall, a fait hier le tour de certains services publics
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A la faveur de sa traditionnelle présentation de vœux à la presse, le président du Congrès national d’initiative démocratique (Cnid FYT), Me Mountaga Tall, n’a pas été tendre avec le pouvoir en place. Soutien de taille du régime d’IBK au début du mandat, l’ex-ministre de la Communication et de l’Economie numérique, fustige désormais la gestion du chef de l’Etat. « La gouvernance en cours sera soumise à la sanction du peuple qui aura le dernier mot à l’issue d’élections démocratiques et transparentes », a-t-il déclaré.

« La situation actuelle du Mali est critique et inquiétante et ceux qui savent n’en dorment pas ». C’est ce qu’a déclaré Me Tall lors de sa traditionnelle présentation de vœux à la presse. Il a souhaité la fin du régime d’IBK « afin qu’on mette un terme à la comptabilité macabre des Maliens et autres amis venus nous aider ».



« Le 7 janvier dernier, les 48 migrants maliens qui ont trouvé la mort dans la méditerranée, sont partis en quête d’un mieux-être face à la mal vie qui était leur quotidien. Ce drame nous interpelle et nous invite à concevoir et à mettre en œuvre rapidement un véritable projet de société pour les jeunes, avec les jeunes et par les jeunes… »

Me Tall a rappelé le refus du CNID FYT d’adhérer au gouvernement dirigé par le Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga et annoncé que « son parti va contribuer utilement à travers des critiques constructives et des propositions concrètes ».

S’agissant de la tenue des élections présidentielle et législatives, Me Tall a été on ne peut plus clair en rejetant toute idée concernant la tenue d’une transition. « En fait, j’y tiens comme la prunelle de mes yeux ». Selon lui, « il faut que l’élection présidentielle se tienne à bonne date’’, c’est-à-dire en juillet-août 2018. Parce qu‘il y va de la stabilité dans notre pays ».

« La gouvernance en cours sera soumise à la sanction du peuple qui aura le dernier mot’’ à l’issue d’‘élections démocratiques et transparentes », a-t-il poursuivi.

« Au plan économique, dit-il, la croissance du PIB réel est passée de 5,8 en 2016 à 5,3% en 2017. Il est attendu 5,0% en 2018. Ces taux de croissance demeurent positifs. Cependant, ils ont une tendance à la baisse et sont exposés en outre à des risques qui tiennent principalement à la fragilité de la situation sur le plan de la sécurité. Mais, il ne faut surtout pas se faire d’illusions : le Mali ne peut s’en sortir avec un taux de croissance inférieur à 7%. Et le panier de la ménagère reste toujours vide ».

Le moins que l’on puisse dire, c’est que le ton et l’orientation politique de son discours ont changé, même si Me Tall estime qu’il reste fidèle à ses idéaux de démocratie et de bonne gouvernance.

Concernant son maintien dans la majorité, Me Tall a fait savoir de l’adhésion de son parti a été faite à l’issue d’un congrès national et qu’il en sera de même pour son départ.

Bréhima Sogoba
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