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Mara s’adresse à l’opinion : « Je n’ai point démissionné de la Primature, c’est IBK, lui-même, qui m’en a limogé ! »
Publié le mercredi 17 janvier 2018  |  La Sirène
Primature:
© aBamako.com par mouhamar
Primature: La passation de pouvoirs entre le PM sortant Moussa Mara et le PM entrant, Modibo Keita
Bamako, le 09 janvier 2015. La passation de pouvoirs entre le Premier ministre sortant, Moussa Mara et le Premier ministre entrant, Modibo Keita a eu lieu ce vendredi à la Primature.  
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Au cours de sa dernière intervention médiatique, notamment, sur la Radio Kledu où il était l’invité de la semaine, l’ex-Premier ministre, Moussa Mara, semble visiblement n’avoir pas encore oublié certaines de ses mésaventures lors de son passage à la Primature. Un épisode de sa vie politique et institutionnelle qui lui aura certainement appris beaucoup de choses.





Pour ceux qui ignoraient ou doutaient encore de son limogeage de son poste de Premier Ministre, l’ex Maire de la Commune IV, leur répondra clairement ceci : « Je n’ai point démissionné de la Primature, c’est IBK, lui-même, qui m’en a limogé ! ». Si les raisons de ce limogeage n’ont guère été spécifiquement évoquées lors dudit entretien, Mara reconnaitra néanmoins que tout était loin d’être rose. Ce faisant, le président du parti Yèlèma, s’est vivement indignée de la lenteur monotone et exaspérante de notre administration qu’il assimile implicitement à un manque de volonté réelle d’exercice et d’inefficacité des agents de l’Etat.

Au sujet de son inoubliable mésaventure à Kidal lors de sa visite d’Etat en Mai 2014 où des dizaines d’administrateurs avaient été sauvagement massacrés par des criminels du MNLA et à l’issue de laquelle le Mali avait cruellement perdu le contrôle de Kidal et après que plus d’une centaine de soldats loyalistes eurent été assassinés par les même bandits armés avec la complicité avérée de la France et certains djihadistes, Moussa Mara répondra à ses détracteurs, avec assurance, qu’il ne s’y était point rendu de son propre chef. Il n’avait plutôt pour vocation que d’exécuter un ordre officiel du Président de la République conformément à une feuille de route dûment approuvée par l’Hémicycle. Tous ceux qui en font cependant une arme politicienne, peuvent donc chercher autre chose.

DILIKA
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