Pour le président du ‘‘Mouvement d’Ensemble’’, le Pr. Clément Dembélé, il n’y a pas lieu de faire des doutes sur le respect du calendrier de l’élection présidentielle de 2018. Aux gouvernants et à la classe politique, il propose deux options spécifiques qui répondent à la fois aux préoccupations des uns et des autres !
La première proposition du président du ‘‘Mouvement d’Ensemble’’ porte sur la fameuse question des cartes Nina seule pièce d’identité jusque-là encore valable pour le citoyen pour pouvoir accomplir son droit de vote : ‘‘Imposer la carte Nina alors qu’elle n’est pas distribuée effectivement partout, c’est ça une violation du droit du citoyen, on ne peut pas violer le droit de vote des citoyens qu’est le vote’’, a-t-il dit lors d’une entrevue avec la presse courant le week-end.
De l’avis de Pr Clément Dembélé, et au regard des difficultés liées à l’acquisition de la carte Nina, il faudrait prévoir la possibilité pour le citoyen malien de voter avec une autre pièce d’identité dont La pièce d’identité nationale, un passeport, un permis… ‘‘Il faut donner la possibilité au citoyen de voter avec une autre pièce qui n’est pas la carte Nina’’, a-t-il dit dénonçant l’information selon laquelle il y aurait 900 mille cartes Nina en stock pour bourrer les urnes lors de la présidentielle de 2018.
La deuxième proposition du Pr Clément Dembélé porte sur la question sécuritaire, question importante dans l’organisation d’une inclusive. Par-là, et concernant toujours le cas malien, Pr Clément Dembélé propose l’innovation informatique : ‘‘Nous savons qu’il y a 97% des maliens qui possèdent un téléphone, on peut simplement demander à un des opérateurs téléphoniques de développer un logiciel qui va concevoir la liste électorale de chaque zone et attribuer un numéro unique d’identité à chaque électeur qui lui permet de voter à partir de son téléphone étant dans son salon avec comme justificatif la photographie de sa pièce d’identité. Ça se fait aux Etats Unis, ça se fait en France ! ’’
Selon le Pr Dembélé, s’il n’y a pas de sécurité à Kidal pour assurer la tenue du scrutin, chacun y dispose quand même un téléphone pour accomplir son devoir de vote toute fois si cette innovation numérique était d’actualité. Pour un scrutin transparent, Pr Dembélé propose que la communauté internationale seule veille sur la conception et l’opérationnalisation de ce logiciel qui, à ses dires, ne coute pas plus d’un milliard de FCFA.
FAFPA : 310 pisciculteurs outillés dans le cercle de San
Près de 310 futurs pisciculteurs originaires des villages de Bogossoni et de Koro (cercle de San/Région de Ségou) ont bénéficié du 26 décembre 2017 au 04 janvier 2018, une session de formation sur les techniques de la pisciculture. Cette session de formation est une initiative du gouvernement malien à travers le FAFPA (Fonds d’Appui à la Formation Professionnelle et à l’Apprentissage).
Cette formation de 10 jours avait pour but de créer des emplois directs et indirects, et de contribuer au développement rural à travers la pisciculture suivant les techniques en cage flottante et les étangs. Elle (la formation) s’inscrit dans le cadre d’une signée entre le FAFPA et le Centre de Formation Piscicole Boubacar Diallo.
A quelques heures de la fin de cette session de formation, les séminaristes ont reçu, le 3 janvier 2018, la visite du Coordinateur Régional du (FAFPA) de Ségou et le Promoteur du Centre de Formation Piscicole Boubacar Diallo. Ils étaient accompagnés pour la circonstance par le représentant du Conseil de Cercle de San, les élus locaux, le président des pêcheurs de Ségou et en présence de la population locale.
La première étape de cette visite a concerné le village de Bogossoni dans la commune de San, localité qui abritait 150 participants dont 26 femmes. Les visiteurs ont été accueillis par le Chef de village et le Maire de la localité avec qui ils ont eu à faire un état de lieux de la formation.
Quant à la deuxième étape de la visite, elle a concerné le village de Koro dans la commune de Teneni, toujours dans le cercle de San. A Koro, la formation a enregistré 160 participants dont 33 femmes. Entre les visiteurs et les responsables et participants de la localité, les échanges ont surtout porté sur les retombées de la formation : Satisfécit !
Quant au coordinateur régional du FAFPA, il a souligné que cette initiative rentre dans le cadre de la promotion de l’auto-emploi et créera au moins des centaines d’emplois. Il a tout de même salué le Centre de Formation Piscicole Boubacar Diallo pour son expertise, son professionnalisme et a par ailleurs exprimé sa satisfaction à encourager les bénéficiaires.
Le Représentant du Conseil de Cercle de San ajoutera que depuis 1996, le cercle n’a jamais enregistré un tel nombre de participants dans une formation de la sorte. Même mots de satisfactions de la part des apprenants. Selon eux, la formation s’est déroulée dans des meilleures conditions théoriques et pratiques. Ils ont fait acte de reconnaissance aux plus hautes autorités pour cette initiative entrepreneuriale qui, a-t-on dit, permettra de développer la production piscicole dans le cercle et partout au Mali.
Ministère des Affaires religieuses et du Culte : des grands défis relevés courant 2017
On peut ne pas l’aimer pour une raison ou d’une autre. Tierno Amadou Omar Hass Diallo a fait révolutionner son département courant l’année 2017, de par son charisme et son sens élevé du travail. A travers les différentes missions accomplies et des nombreuses réalisations au sein de son département, les différentes confédérations religieuses vivent en parfaite symbiose.
Au titre des acquis, le ministère a procédé à l’’élaboration et l’adoption des textes de création, les modalités d’organisation et de fonctionnement et le cadre organique de la Direction Nationale des Affaires Religieuses et du Culte. Cette direction qui a pour mission d’élaborer les éléments de la politique nationale dans le domaine des affaires religieuses et du culte et d’assurer la coordination et le contrôle de la mise en œuvre de ladite politique. Elle est chargée entre autres d’élaborer la politique nationale en matière de dialogue inter religieux, de lutter contre l’extrémisme religieux et de coordination des associations religieuses et ainsi que les différentes stratégies de leur mise en œuvre ; d’assurer la coordination et le contrôle technique de mise en œuvre de cette politique ; de procéder au suivi et au contrôle des activités religieuses ou de culte, des œuvres caritatives des établissements religieux et des édifices de culte, des missions, congrégations et associations confessionnelles ; d’initier des projets programmes allant dans le sens de la consolidation des relations entre différents ordres religieux ou de croyance ; de réglementer et d’ appliquer des règles relatives à l’exercice de la liberté religieuse et de culte, à l’enseignement des religions et des cultes, aux prêches, aux missions et aux congrégations, aux édifices de culte et aux associations confessionnelles ; de veiller à l’application et au contrôle des règles relatives à l’organisation et au financement des activités religieuses ou du culte et aux œuvres caritatives des établissements religieux et des édifices de culte, des missions, congrégations et associations confessionnelles ; de procéder au suivi des relations des associations confessionnelles ou du culte avec les associations étrangères et les organisations internationales poursuivant des buts similaires.
Le leadership du MARC salué
L’élaboration du document de politique Nationale de lutte contre l’Extrémisme Violent et le Terrorisme et son Plan d’Action 2018-2020 qui a déjà fait l’objet d’examen en conseil des Ministres et dont le leadership a été confié au MARC et arraché de force au détriment de nombreux prétendants et pas les moindres grâce à la perspicacité et intelligence du ministre Tierno. Ses objectifs sont de mettre en place un cadre inclusif de concertation et de coordination inter sectoriel pour la mise en œuvre des actions du gouvernement et ses partenaires en matière de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme. Spécifiquement, il s’agit d’élaborer un document de référence et de créer un cadre de concertation adéquat avec l’implication de tous les acteurs concernés ; d’identifier et évaluer les menaces afin d’éliminer toutes les conditions propices au développement de l’extrémisme violent et du terrorisme et poursuivre tous les auteurs et complices de l’extrémisme violent et du terrorisme commis tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de territoire national ; renforcer le sentiment d’appartenance à une même nation juste et solidaire et intensifier les mesures de lutte contre l’impunité conformément aux instruments internationaux dont le Mali est partie ; apporter des réponses justes et diligentes en cas d’attaque terroriste ou d’actes d’extrémisme violent perpétrés sur le territoire national dans le respect des droits humains et de l'Etat de droit. Ce n’est pas, le ministère est en trai de procéder à l’élaboration et l’adoption du document de politique nationale des Affaires Religieuses et du Culte devant servir de référence et de base juridique et légale pour mieux encadrer le domaine religieux et réglementer l’exercice des prêches et les conditions et de création, d’animation et de financement des édifices de cultes et des confessions religieuses.
Le cout du hadj à la baisse
Le cout du Hadj pour l’année 2017 a été revu à la baisse. Le hadj est passé de 2.900.000 F en 2013 CFA à 2.364.000 en 2017. En ce qui concerne le pèlerinage catholique de Kita, il a connu une amélioration dans son organisation et dans la contribution financière de l’Etat à travers votre plaidoyer auprès des hautes autorités. Les leaders religieux ont été mis à contribution, par les soins du ministère pour soutenir toutes les actions allant dans le sens de la construction nationale, de la paix et de la cohésion sociale afin que notre pays retrouve son unité et sa stabilité indispensable à son développement économique, social et culturel. Le programme de formation des Imams au Maroc avec le départ imminent de la dernière vague de 100 nouveaux candidats.
2018 sous de bons auspices au MARC
Pour les perspectives, l’année 2018 s’annonce sous de bons auspices, la bonne étoile qui a accompagné le ministre depuis sa nomination par le chef de l’Etat à la tète de notre Département a été de bonne augure. Les activités phases projetées au courant de l’année 2018 sont entre autres l’opérationnalisation du document de Politique nationale de lutte contre le terrorisme et son plan d’action 2018-2020 du document de PNARC et son plan d’action 2018-2020 ; la création de l’observatoire national de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme ; La modernisation de la Maison du Hadj ; la relecture des textes sur les associations cultuelles, les congrégations religieuses, la liberté religieuse et l’exercice des cultes au Mali ; L’élaboration et la mise en œuvre d’un plan de communication pour rendre plus lisible et visible les actions du Département ; Le renforcement du partenariat avec les partenaires techniques et financiers.