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Sortie ratée de Tiéblé Dramé sur les réseaux sociaux : Quand l’obus abat le tireur, la cible ne peut que se réjouir
Publié le jeudi 18 janvier 2018  |  soloni
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© aBamako.com par Momo
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Visiblement le président américain Donald Trump n’est pas le seul à se livrer en spectacle. Ils sont nombreux et, l’opposant malien Tiéblé Dramé en est un. Et pas le moindre. En effet, le samedi 13 janvier 2018, Tiéblé Dramé, nous a offert l’un de ces spectacles aussi ridicule que risible. C’était sur facebook.





Depuis que les réseaux sociaux ont commencé à rivaliser avec les médias traditionnels, personne ne semble vouloir rester en marge de cette formidable trouvaille technologique. Chacun veut y faire passer son message. Même les plus maladroits s’y essayent, mais parfois avec brio. Au palmarès, on retiendra et pour longtemps, cette mémorable sortie de Tieblé Dramé.

Sur scène, on voit apparaitre une loque humaine coiffée d’un vieux chéchia et paré d’un sombre costard, péniblement dressé sur un tabouret qui semblait refusé de l’accueillir. L’acteur se dévoile avec des grimaces assorties d’un regard balayant tout au tour de lui. On reconnait Tieblé Dramé. C’est bien lui. Son accent, ses lèvres qu’il torture en sortant un français bien élaboré décrivant un homme fatigué mais bien inspiré (comme c’est d’ailleurs le cas chez les gens fatigués).

Il avait trouvé sa cible qu’il lamine comme un gibier. C’est IBK.

Mais, ici, l’acteur est comique et maladroit, très maladroit.

La première gaffe : ignorant qu’il était en direct, Tiéblé demande à son cameraman : « Tu prends à partir d’où ? Ici ou ici » montrant successivement sa poitrine et sa taille. Après, il s’indigne : « Ah non! Il faut t’éloigner, il faut éteindre ça, ou bien? ».

Entré dans le vif du sujet, Dramé a fustigé la répression de la marche pacifique des femmes devant l’assemblée nationale qu’il a nommée volontiers les « amazones ». Il va même jusqu’à affirmer que certaines femmes, en état de grossesse, ont été sauvagement brutalisées.

Dans un exercice de questions réponses, M. Dramé s’est montré très rugueux vis-à-vis d’IBK en le qualifiant de tous les noms de diable. Le nouveau premier ministre en a aussi eu pour son compte. Dans sa diatribe insolente contre le gouvernement, il n’a pas pu cacher sa nostalgie de la période des marches de la plateforme « An tè à banan! » Réveillant par la même occasion les vieux démons. Pour Dramé, IBk n’a causé que des actions de nature à aggraver la guerre au Mali. Il oublie certainement la situation sécuritaire au Mali avant et après la chute du régime d’ATT.

Bon, là n’est pas le problème. Comment expliquer la tenue et le décor dans lequel ce politicien chevronné s’est présenté? Au-delà de cette haine déversée, quel autre objectif visait-il? En tout cas, selon plusieurs politologues, cette sortie ratée aura l’effet contraire sur l’avenir politique de celui qui rêve certainement de briguer la magistrature suprême.

Amadingué Sagara

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