Vingt-quatre heures après avoir organisé une journée « ville morte » à Tombouctou pour dénoncer « l’insécurité qui perdure » dans la ville, les associations initiatrices de l’événement affirment avoir obtenu des garanties, en vue du renforcement de la sécurité.
Le cadre de concertations et d’actions pour la sécurité (qui regroupe près d’une vingtaine de associations de Tombouctou) affirme avoir obtenu de l’exécutif local la multiplication des patrouilles. Patrouilles militaires le jour, mais aussi nocturnes, ce qui est une nouveauté. A Tombouctou, il n’y avait jusque-là quasiment pas de patrouilles la nuit, et des quartiers entiers sont livrés à des bandes armées.
Autre décision annoncée après la journée ville morte, largement suivie mercredi, les patrouilles auront également lieu de la ville de Tombouctou vers des axes routiers. Notamment en direction de la localité de Goudam, ou encore vers celle de Bambara Maoudé, un tronçon menant vers le centre, mais qui reste impraticable à cause de l’insécurité.
Un nouveau plan de sécurisation de la cité est prévu. Il comprend notamment des fouilles domiciliaires, des vérifications systématiques d’identité d’individus suspects, mais surtout appliquer désormais une règle : tolérance zéro pour tous ceux qui détiennent les armes et ne sont pas habilités à le faire. Il est également question de créer autour de la ville de nouveaux postes de sécurité.